it’s a bad bad world.

prénom, nom — diego, simple, court et efficace, ou pas. un prénom qui passe en bouche et qui s’en va aussi tôt la dernière syllabe prononcée. comme diego dans la vie des gens, il passe, et il s’en va. alvarez, plus une réputation à faire, ils sont connus pour ce qu’ils sont et diego porte ce nom à merveille. la nonchalance, l'assurance, le déni, le charisme, l'adrénaline. âge, lieu de naissance — écrire ici. nationalité, origines — le mélange parfait d'une mexicaine aguicheuse et d'un colombien charmé. des origines latines jusqu'au fond des entrailles qu'il ne peut décemment pas renier, un accent hispanique qui dénote dans une conversation au centre ville.  occupation, situation financière — écrire ici. situation familiale — une mère absente, ou présente quand elle le décidait. un abandon partiel que diego a finit par accepter, ou apprendre à vivre avec. il lui en a jamais voulu, il a oublié, il a arrêté d'y penser, aujourd'hui, elle n'est plus pour lui, qu'un lointain souvenir. une éducation monoparental, une fratrie qui s'élève toute seule et avec ses propres règles, ça donne ce qu'il est aujourd'hui, diego. instable, à l'image de ses parents, à l'image de ce qu'il a vu. se fixant leurs propre règle, c'est à dire aucune. pas de règle, elles sont faites pour être transgresser, alors pourquoi s'embêter. statut civil, orientation — le cœur fermé, le cœur fermé, le cœur déchiré.  il a jamais fait dans les sentiments diego, c'est pas lui, on lui a jamais apprit les sentiments, ça se montre pas, ça se dit pas, ça se dévoile pas. c'est se mettre en danger, c'est se dévoiler, c'est s'ouvrir, diego il ne s'ouvre pas. il l'a fait une fois, il s'en veut encore. brisé, il a détruit la seule personne qui croyait encore en lui, qui pensait pouvoir le sauver. mais personne peut le sauver, personne. il lui a fait comprendre, diego. il l'a mise devant le fait accompli, il n'allait pas changer et elle n'y changerait rien. alors elle a abandonnée sa quête, cette quête de changer diego, de le sauver. elle est partie, elle l'a laissé. diego l'a faite fuir, pour son bien, parce qu'il ne serait jamais cet homme pour elle, il en était incapable. lui, il faisait mal, il faisait fort, il l'aimait comme un fou, il ne lui a jamais dit, elle est partie, à cause de lui. il a voulu la protéger, il n'aurait jamais pu la rendre heureuse, sa vie n'était pas ce dont elle avait besoin. il a mal fait, il a mal agit, il l'a brisée, il s'est détruit mais, il se rassure en se disant que c'était pour son bien à elle, qu'elle est heureuse aujourd'hui comme ça, sans lui. à mount juliet depuis — écrire ici. traits de caractère — un problème, un paradoxe, une tête brûlée, un bagarreur, un emmerdeur. un peut tout ça à la fois, ça résume assez bien diego. un sang chaud, un sang qui bouillonne au moindre pet de travers, aux moindres paroles qui l'emmerdent. le poing facile, la parole compliquée, il parle pas de ses sentiments, il parle pas de sentiments. il parle pas beaucoup tout court. on l'emmerde, il frappe, il passe pas par 4 chemins, il cherche jamais à faire dans la finesse. diego c'est un coeur fermé, un coeur lourd, déchiré. son plaisir, l'adrénaline, le danger, ça l'aide à vivre, à respirer. si certains ont besoin d'amour pour vivre, lui, il a besoin de sensation. c'est pas un type méchant, la méchanceté il déteste ça, il a des valeurs, certains n'y croient pas. il a un bon fond, certains ne le voient pas. pourtant il l'a, sa famille, son maintient, son pied à terre. ses valeurs, il ne les perds pas, elles sont toujours dans un coin de la tête. c'est un téméraire, un casse cou, une tête brûlée, un gamin certain diront. têtu, peu bavard sur sa personne, protecteur, possessif. tout et rien à la fois mais, toujours entier. diego c'est un volcan, une pierre, le feu, l'eau, une tempête, c'est tout à la fois, c'est rien à la fois. il est dur à cerner et en même temps c'est tellement simple de lire dans son regard. victime de son envie de vivre, de son rire incessant, de ses blagues qui tranche les silences pesant ou de ses silences qui fracassent les murs. avatar — jaime lorente.