to the moon and never back – jam

un la famille wolf, la fameuse. celle qui fait chuchoter les habitants, celle qui se reçoit des regards de travers. parce que la famille wolf, qui ne la connaît pas ? qui ne l’a pas jugée ? et jam, il est de ce côté-là, du « mauvais côté » comme disent certain, troisième gamin de la fratrie. à tenter de se faire une place dans un monde brutal. le paternel qui n’a rien pour lui, alcoolique jusqu’au cou, de nature violente. la mère qui s’efface, et qui accumule toutes les misères du monde. ce milieu familial qui ne fait pas de lourdes promesses et puis jam, il n’y a jamais cru de toute façon. c’est un réaliste, le garçon. deux pourtant, il n’a jamais voulu partir, jam. il aurait pu. le lointain ne l’intéresse pas, parce qu’il n’a toujours eu que sa famille en tête. le ranch, et tout ce qui va avec. le sang avant tout. et bordel, rester, c’était sûrement la décision la plus rude de sa vie. père décédé il y a trois ans, le ranch qui prend une toute autre tournure. l’aîné à la tête, les wolf se transforment en bandits. ceux qui cachent l’illégalité derrière des murs et des beaux sourires. mais si ça marche bien, la drogue et tout ce qui va avec, ça ne rend pas les relations mieux pour autant. trois jam l’intelligent, jam le téméraire. la belle gueule qui cache des cicatrices, et lui permet de jouer le caméléon. cacher cette colère incontrôlable. il en profite jam, joue de son physique de sage, et rebondit mieux par derrière. il est l’insoupçonnable, le dit gentil et fiable. non, jam n’est pas plus fréquentable que les autres wolf, il n’est pas mieux. car ils sont tous pareils : des voyous. quatre jam, il aime voler des cœurs. le regard attendrissant, charmeur, quand il voit la demoiselle glisser sous ses yeux. son allure envoûtante, qui le fascine, qui l’obsède même. le problème, c’est qu’une seule femme n’a jamais réussi à le conquérir et le garder pour elle seule. le gamin indépendant et solitaire, qui se reflète encore dans cet homme mystérieux. il est l’insaisissable, qui aime juste faire penser qu’il ne l’est pas. voilà ce qu’il aime : qu’on le désire, qu’on le charme. mais c’est juste le temps d’un instant, car rien ne dure avec jam. cinq le loup solitaire, sans cesse à la recherche d’une bouffée d’air. les affaires écrasantes de la famille, une identité qu’il a à maintes fois rattrapée du bout des doigts. on s’oublie avec toutes ces conneries. alors jam, il aime se réfugier là où il n’y a personne. il se retrouve, et se fait oublier de tous. pendant quelques heures et une fois toute une journée. à dos de son beau cheval, le sien, le noir. il se sent plus libre, plus seul, et il aime.  six la gâchette fine, un vrai cowboy. il est presque né avec un flingue dans les mains, et ça a toujours été un jeu pour lui. son jouet depuis tout petit, et maintenant, on ne peut pas croiser un wolf désarmé. c’est ça quand on a des ennemies au cul, c’est ça quand on ne peut faire confiance qu’à soi-même. jam, il s’entraîne souvent, vise presque à la perfection. et il n’hésite jamais à appuyer sur la détente, parce que parfois, il le faut. sept le grand type décalé, aux pensées bien figées. jam, il a horreur de ce monde de nouvelles technologies, il n’a aucune envie de vivre dans ce monde trop actuel à son goût. lui, c’est le gars qui écoute que de vieilles chansons, qui a ce look un peu particulier aux allures vintage. celui qui regarde de vieux western sur un vieil écran. et puis le cheval qui reste son moyen de transport le plus efficace, mais parfois, il sort son vieux pickup délabré mais qui roule encore.  et puis aussi, c’est le romantique des années passées. pourtant, il a du fric jam, avec tout ce business. mais lui, il se fiche du matériel. vous le verrez arpenter les rues sur sa monture, chapeau enfoncée sur le crâne et vieille chemise, pantalon qui date. une bouffée d’un temps ancien et pourtant, il vit bien au vingt-et-unième siècle, jam.

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