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et dans la nuit on s'ennuie. (w/jam)



 
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 et dans la nuit on s'ennuie. (w/jam)

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Carmen Wolf
Carmen Wolf

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irma revisitée qui lit les lignes de vie planquée derrière ses airs de gitane. arnaqueuse à temps-plein.
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et dans la nuit on s'ennuie. (w/jam) | Mar 9 Oct - 23:49
Les hurlements qui déchirent la nuit. Le grand classique du ranch qui joue encore et encore inlassablement. C’est t’en péter les cordes vocales à en faire trembler les murs, mais jamais de ces douces promesses qui s’effritent avec les années. Tu le regardes médusée, le mitrailles sur place cherchant à le transformer statue de pierre tandis qu’il te balance de ces vieilles rengaines usées par l’amertume, les reproches au bord des lèvres tu vomis un flot de paroles acerbes tout en envoyant le torchon valser de l’autre côté de la cuisine. Le cerveau et le cœur sont des organes passés de mode. T’espères pour les générations à venir, qu'elles s'en débarrasseront comme d'une pilosité superflue. Tu t’agrippes à ton verre de vin comme à une bouée, lui préférant toute la bouteille que t’embarques en prenant la porte. Projet nocturne d’épouser le nectar pour atteindre le poids d'une ombre en te laissant bercée par l’ivresse. T'espères qu'elle liquidera chez toi autant de neurones que de graisse. Tu seras la tête à l’envers, abominablement frustrée et complètement abrutie. T’auras les yeux vitreux et on prendra ça pour du mystère. Le néant dans une cosse magnifique. « Me cago en ti ! » que tu lui cries une dernière fois quittant la baraque et lui levant ton plus beau majeur, épuisée par vos démons nocturnes. Habituels mais chiatiques. Il faut que tu te rééduques au normal extraordinaire tout en intégrant la maladie du quotidien. Un long travail de la douleur, qui s’apprivoise pour mieux rebondir, au fond, peut-être bien que tu mérites ce jeu de trahison que t’entretiens malgré toi. T’es pareil à un bug… tu t’es fait hacker le système immunitaire, du coup tu t'autodétruis. Laissant Jake s’installer cancer organique, virus que tu combats à peine. Seule face au silence du manteau étoilé qui s’abaisse, tu vogues au fin fond de ta tête. Cinq années et tu tâtonnes toujours dans ton métier de dompteuse de loups.

Tu ne le remarques qu’après de longues minutes, des soupirs qui s’échappent de ta bouche aussitôt portée au goulot, la fraîcheur de l’automne te caresse par soubresauts. T’hésites à rentrer, récupérer une veste pour affronter les vents, tu renonces aussitôt repensant au canidé qui t’attends dans la cage. Tant pis, tu resteras en nuisette sur votre porche, à boire au nez et à la barbe de vos bigotes de voisines qui tu le sais, s’empresseront de commérer si tôt l’aube levée sur la bruja du ranch d’à côté, leurs jugements hâtifs qui t’arrachent toujours quelques rictus espiègles. Une brume familière vient se perdre sur ta nuque, tandis que tu marmonnes de nouveau quelques insultes entre tes dents tu le découvres ombre statique contre la charpente. Observant sans un bruit, jamais le mot de trop mais la pensée parfois bruyante, la clop au bec et le regard perçant t’en sursauterais presque si t’avais pas l’habitude de le découvrir non loin de ton sillage. « Jam.. je savais pas que t’étais là. » énoncer l’évidence tout en reprenant fausse contenance, tu lui demanderas pas s’il est là depuis longtemps, assez longtemps pour ne pas perdre une miette de la bataille conjugale. Resté à l’extérieur pour éviter les tempêtes. « … Tu rentres pas ? » qui sonne plus comme un ne rentre pas affirmatif et demandeur, la curiosité dans la voix mais tes iris qui le scrutent pour deviner les siennes, « Ton frère est un abruti fini. » annonces-tu sur le ton de la plaisanterie, un amusement feint et passager dans le but d’annihiler la rage qui file au bout de tes ongles grenats, tu les avances jusqu’à sa main, lui dérobant la cibiche pour la porter à tes lippes. Et à l'orée du monde, quelque part entre ton menton et la commissure de tes lèvres, un microscopique sourire se dessine.
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Jam Wolf
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Re: et dans la nuit on s'ennuie. (w/jam) | Jeu 11 Oct - 17:33
Il se perd dans sa contemplation des étoiles. Fasciné par l’étendue obscure qui se dessine devant lui. Ce n’est que lui et une infinité d’astres. Lui, la nuit noire, et sa solitude. Il soupirerait presque de bonheur, parce que là précisément, il se sent heureux. Suffisamment pour rester ici, à ne rien faire de spécial. Si ce n’est de s’imaginer un monde plus grand, la clope au bec. Les étoiles, leur lueur qui donne presque un sentiment d’espoir. Mais Jam, il sait qu’il n’y a pas d’espoir ici, dans ce monde de brute. Ou plus d’espoir. Il sait que rien ne sera aussi beau qu’un ciel étoilé, même si il ne l’avouera pas, question de crédibilité. Là-haut, où tout paraît calme et paisible alors que non, c’est autant le chaos que sur Terre, entre les météorites dangereuses. Les météorites, il n’a pas tellement besoin d’aller loin pour en trouver. Sous le toit des Wolf, le ranch qui abrite des astres en perdition, qui s’égarent pour la plupart, ou qui se rencontrent pour d’autres. Et c’est le drame. Il peut les entendre, les mariés insupportables, à se gueuler au visage des paroles que Jam ne cherche même pas à comprendre. Ça ne l’intéresse pas, car il faut l’avouer, c’est toujours pareil. Toujours le même débat. Toujours la même conclusion. Des fracas, des portes qui claquent et puis soudain, le retour du grand calme.

Elle débarque dans sa petite tenue, la lumière de la cuisine qui permet à Jam de l’apercevoir. Elle, Carmen. Brièvement, mais sa silhouette est parfaitement dessinée. Le Wolf ne dit aucun mot, continue de jouer au caméléon –mais ça ne dure que quelques minutes à peine. Elle le remarque. Et lui, il expulse la fumée, la laisse se dissiper avec rapidité. Pas sommeil, qu’il lui dit, de sa voix grave, masculine, sans prendre la peine d’articuler. Il ne fait pas souvent d’efforts, Jam. Comme si c’était une nouveauté. Il a presque envie de sourire, car les deux jeunes gens savent autant l’un que l’autre que oui, Jake peut parfois se comporter comme un connard. Pourquoi cette soirée serait une exception ? Le voilà qui tourne la tête, aperçoit le regard luisant de la jeune femme. Son visage, il peine à l’apercevoir, mais il le devine à force de l’observer.  Chaque trait qu’il connaît quasi par cœur, des traits familiers et qu’il aime. Sa clope dérobée, il laisse aller sa tête contre la rude paroi du mur. Il veut fermer les yeux, mais ne le fait pas, de peur qu’un infime détail de ce moment ne lui échappe. Il préfère regarder Carmen, l’admirer, malgré la faible lumière. Tu cherches à choper froid ? La référence au léger tissu qui semble à peine couvrir sa peau. Jam qui discerne ses jambes et ses bras, dénudés. Une vision pourtant agréable. Et il sous-entend qu’elle devrait rentrer, se mettre au chaud, prendre soin d’elle. Mais il le sait, maintenant qu’elle se trouve sur ce porche, avec lui, il n’a aucunement envie de la voir disparaître. Sa compagnie, elle est agréable, mais il ne l’avouera pas. Comme si il cherchait à la chasser, la pousser à s’éloigner de lui. Carmen, qui ne partira pas, parce que n’ayant pas envie de se retrouver dans la même pièce que ce cher Jake. Carmen, qui a besoin d’un air nouveau et d’un peu de repos.
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Re: et dans la nuit on s'ennuie. (w/jam) | Sam 13 Oct - 16:25
Il a raison Jam. C’est pas nouveau. Pour autant est-ce plus facile ? C’est s’accoutumer du détestable et s’éblouir des trêves accidentelles, un manège bien huilé qui tourne depuis cinq ans, même avec des rouages qui pètent de toutes parts t’y restes accrochée. Un peu mécaniquement vivante, puisque tes doigts bougent et que tes yeux clignent. Mais la sensation désagréable d’être remplie de vide. Comme si t'avais bu la tasse, qu'elle s'était fracassée dans ta gorge et tordait tous les points sensibles de ton corps en épargnant les organes vitaux, histoire que tu restes là. « Faut croire que ça doit être mon truc… » les semi-connards et total enfoirés, parce qu’il faut les choisir justement, ça s’entretient un tel désamour, se nourrit de courroux et du joug de l’interdit, c’est peut-être tout ce qui t’anime et ce que tu tentes d’extorquer. Le pire de Jake. Des années sans affection ni tendresse, ça ne se rattrape pas. Vous n'avez plus le mode d'emploi pour vous aimer. Tu plaisantes légère roulant la cigarette entre tes doigts avant qu’il ne te la dérobe de nouveau, la fumée opaque s’échappe de tes lèvres mordues pour empêcher des mots moins anodins de s’enfuir… L'étincelle dans ton regard est intact, mais t’as comme un faux contact dans le sourire. Pourtant y’a bien ce rire de connivence qui danse entre vous, doux, résolu, presque muet qui te permet d’attraper les sous-entendus au vol alors qu’il te pousse à te réfugier à l’intérieur. A l’intérieur il n’y a point de refuge, c’est la guerre qui t’attend encore et toi tu refuses de repartir au front, tu te fiches que le froid glace tes côtes du moment qu’il anesthésie tes pensées, « Je trouverais bien un autre moyen de me réchauffer. » que t’ajoutes une lueur espiègle traversant ton regard jusqu’au sien, aussitôt t’agites la bouteille toujours emprisonnée dans ta main, dissipant ainsi toute déconvenue. Il le sait cependant Jam, que tu parles pas uniquement de la divine liqueur sur laquelle tu comptes pour échauffer tes sens, t’as pas besoin de l’évoquer à haute voix pour ça occupe l’espace. Avec lui, c’est toujours comme ça. Vous avez beau ne pas parler, il se passe pleins de choses entre vous. Le silence devient de plus en plus dense et tu peux presque entendre vos confidences. Comme ça, l'air de rien. Te hissant sur la balustrade à ses côtés tu gardes une distance réglementaire, de quoi contenter la décence et préserver les faux-semblants entretenus avec soin, toi et lui vous n’enfreignez pas les règles tacites que vous vous êtes fixés. Ainsi c'est presque mieux de vous perdre dans l’invisible et l’imaginaire, vous ne risquez pas d'être déçu. Toi qu’on croit si forte tu ne tiens en vérité que sur du rêve de pacotille. Tout plutôt que de tremper tes mains dans le cambouis de la réalité. « T’es pas chez une de tes régulières ? » ses régulières ou ses amantes-utiles qui servent à combler ses bras le temps d’un soir, d’une étreinte, d’un soupir… Jam c'est un joueur. C'est un gars qui aime la vie, qui aime papilloter de fille en fille, c'est le genre de mec qui laisse la porte entrouverte pour la refermer au nez dès qu’on s'apprête à en passer le chemin. T’as appris à le connaître et le deviner derrière ses silences, t’amuser de ses déboires sentimentaux qu’il jette par-dessus l’épaule se persuadant que ça n’en vaut pas la peine. Cinq ans à décrypter et à essayer d’apprivoiser. Tu sondes encore, t’y parviens parfois. Pas trop d’un coup parce qu’il n’aimerait pas se savoir disséqué avec tant d’ardeur. En somme c'est un de plus parmi tous les connards sur Terre. Et malgré cette réputation et ce caractère si fuyard avec les filles, c'est l'un des garçons les plus vrais que t’as eu la chance de connaître. Il a beau faire le viril, le grand et le robuste, c'est un flippé émotionnel, un peureux de l'engagement qui ne fait qu'attraper des parcelles d'amour sur son chemin sans jamais les garder très longtemps, trop soucieux de son image de frivole célibataire. Il n'a pas honte d’afficher tout ça, il ne souhaite que constituer un peu plus son image d'inconstant. Tu lui as jamais dit mais toi, tu trouves que c’est un beau gâchis. Comme si quelque part, il ne fera que de briser les autres par peur de se faire briser lui-même à la place. « C’est toi… qui vas finir par choper froid. » mais tu parles pas du froid de dehors n’est-ce pas ? Non. Tu parles du froid de dedans, cette étincelle interne qu’il s’efforce à garder cadenassée de crainte de se la voir dérober. Portant le goulot à ta bouche tu laisses le vin descendre dans ta gorge dans l’espoir d’éteindre tes tempêtes cachées, tu lui proposes ensuite la bouteille retournant ton attention sur le manteau étoilé. C’est la pleine lune, les nuages trempent dedans comme d'incroyables tartines bleutées. On dirait des morceaux d'océan coagulés dans le ciel.
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