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 dans cette jeunesse abyssale ○ jemaël

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dans cette jeunesse abyssale ○ jemaël | Dim 21 Oct - 21:24

 
“dans cette jeunesse abyssale .” & Le soleil à ses débuts flamboyants, la ville se réveillait petit à petit. Appuyée contre la fenêtre de ta chambre, tu guettais les premières voitures qui quittaient le cadre bucolique pour le cœur dynamique, la tasse dans les mains. T’as toujours été matinale. Parce que la majorité du temps, tu devais te rendre à la première heure à l’université pour y suivre les cours. Parce que tu as gardé cette habitude les week-ends et pendant tes vacances. Parce que tu aimes cette période de la journée, tout simplement. Mais dès que tu es là, t’as cette sensation qui s’ajoute. La sérénité, le calme, tout ce dont tu as besoin pour avancer tes projets. Ca n’a rien à voir avec ton appartement au centre de Philadelphie où la vue ne mène qu’au building d’en face. Ta venue ici était une parenthèse revigorante, un moyen pour toi de retrouver ce qui t’animait au quotidien. L’inspiration, la création, l’ardeur. Tu t’es donnée un bon quart d’heure à rien faire, juste à fixer l’horizon, voir les autres vaquer à leurs occupations, avant de te redresser. Tu soupiras, attrapas tes affaires et descendis les escaliers. Les coups de crayon sur le papier, le vecteur entre le monde matériel et ce que tu avais dans la tête. Les formes baroques se distinguaient, telles demandées par ton professeur. Exigeante, tu gommais pour refaire – parfois pour refaire exactement la même chose – et laissais tomber les premiers jets sur le parquet. T’étais dans ta bulle, défiant le temps et l’impression que les heures passaient. Tu travaillais sans faire attention au reste, jusqu’à ce que tu sois fière de ta production. Tu étais comme ça, et ce, avec quasiment tout. Manique ou délicate, c’était intrinsèque à ce que tu renvoies aux autres. Encore aujourd’hui, par ailleurs.

Le sourire satisfait, tu levais la tête en t’étirant les bras. Ta matinée a fini par aboutir à quelque chose qui te convenait, de telle manière que tu décidas d’arrêter sur ce résultat. Tu te dirigeas vers le frigo, vide. Pareil pour les placards. Et puis tu te souvenais de tes dernières vacances, l’été dernier. Tes parents et toi, vous aviez tout préparé pour qu’il n’y ait pas de reste, pour que la bâtisse ne soit pas surchargée alors que vous n’y alliez pas tout le temps. Il y avait les légumes du potager, dehors. Mais t’es flemmarde pour ce qui est de la nourriture. A vrai dire, tu te débrouilles plutôt bien en cuisine, il faut juste que les conditions soient remplies pour que tu t’y mettes. Les ingrédients à portée de main en était une fondamentale. Tu regardais le jardin par la fenêtre, la distance te paraissait immense. En te retournant, tu manquas de bousculer le vase de la grande table, sec. T’as évité la catastrophe grâce à tes réflexes. Mais ce qui te chamboulait le plus, c’est le flash qui accaparait toute ton attention. T’avais cette image du bouquet au centre de la table, quasi omniprésent. Une habitude que tes grands-parents avaient instaurée, que tes parents avaient reprise tout comme toi à Philadelphie. Une énième nostalgie qui te rappelait énormément de souvenirs. Tu pris tes affaires, quittas la maison. Direction le centre-ville. Pour te trouver de quoi manger, mais aussi pour respecter cette coutume qui n’avait rien d’équivoque. Woodridge, 11:05 am. Le quartier qui gagnait davantage d’animation la nuit tombée. Tout de même, beaucoup se montraient dans les rues, se mélangeant aux matinaux qui finissaient leur matinée de travail. Ca restait tout de même moins que ta ville racinaire, celle de la côte est. Ton regard s’attarda directement sur étalage floral qui introduisait la visite de la boutique. Tu plongeas délicatement tes mains dans le premier pot que tu croisas. L’élégance de l’azalée. Tu te penchas pour capter les effluves qui en émanaient, de quoi te donner le sourire. Tu finis par pousser la porte, pénétrant un espace que tu connaissais déjà. « Bonjour. », dis-tu, flottante, ne sachant pas à qui tu t’adressais. Tu t’avanças sur une allée, voyant du coin de l’œil les quelques clients qui réglaient leurs emplettes. Et puis, tu finis par le voir, ce visage familier, de l’autre côté du comptoir. Ce garçon qui, les dernières fois où tu étais venue, demeurait exubérant. Peut-être de trop, d’ailleurs. Encore lui, pensas-tu, le manifestant au travers d’un brusque soupir. Tu te retournas, cherchant du regard un autre vendeur qui pourrait te prendre en charge. Et alors même que tu entamais ta quête, tu perçus que des pas se dirigeaient vers toi.  

   
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