Dead inside (Nyla)

Invité

Nyla Lin

22 ans | infirmière urgentiste | célibataire
ft. Lana Condor • acoustic guitar

prénom, nom — Nyla, prénom coup de cœur choisit par sa maman, patronyme de sa propre mère partie trop tôt. Jiao, nom typiquement chinois qui signifie charmante, belle. Lin, le nom de famille de sa mère, celui dont elle a hérité à sa naissance, juste après le départ de son père. âge, lieu de naissance — Nyla est née le sept décembre mille-neuf-cent-quatre-vingt-quinze, un jeudi pluvieux, jeudi où son père s'est fait la malle, réalisant qu'il ne pourrait jamais assumer un enfant. Elle a vu le jour à l'hôpital de Mount Juliet, lieu où elle travaille désormais. nationalité, origines — De nationalité américaine de par sa naissance sur le continent, sa mère était chinoise tandis que son père était américain d'origine britannique. occupation, situation financière — Jeune infirmière urgentiste diplômée l'année dernière, elle ne roule pas sur l'or mais n'est pas à plaindre, elle fait cependant attention à ses dépenses. situation familiale — Un père qui s'est tiré à sa naissance, une mère qui succombe à un cancer avant ses vingt ans, de la famille maternelle à New-York et une grand-mère qu'elle ne connaît pas vraiment à quelques kilomètres de chez elle. Depuis deux ans, son monde s'effondre lentement et elle se sent plus seule que jamais. statut civil, orientation — Hétérosexuelle parce que la question ne s'est jamais posée, elle n'a jamais été attirée par aucune femme. Célibataire, amoureuse de son meilleur ami d'enfance depuis toujours et éprise d'un homme bien plus vieux qu'elle. à mount juliet depuis — sa naissance et probablement pour toujours, elle a été plusieurs fois à New-York mais n'a jamais vraiment quitté la ville. traits de caractère — douce, gentille, patiente, pétillante, joyeuse, honnête, fêtarde, franche, sportive, passionnée, romantique, sans tact, intelligente, drôle, sarcastique, ironique, solidaire, responsable, spontanée, attachante, râleuse, créative, indépendante, forte, réservée, secrète. avatar — Lana Condor.

need a double shot of that heartbreak proof

(mom) Rayon de soleil qui a toujours illuminé sa vie, force tranquille, parent courageux. Sa mère, celle qui a toujours assumé les deux rôles, celui du père et de la mère, l’autorité et la douceur, la discipline et les histoires le soir au pied du lit, l’aide au devoir et la partenaire pour jouer aux poupées. Sa mère, son exemple, son modèle, son pilier, sa seule famille. Celle qui l’a aimé comme une folle, du début à la fin, qui l’a porté à bout de bras, qui lui aura tout donné, aura tout sacrifié. Cette femme capable d’encaisser deux boulots en plus de celui de mère, celle qui se privait pour que sa fille ne manque de rien. Elle n’était pas la plus fortunée ni la plus intelligente, elle n’avait pas accompli de grandes choses dans sa vie, ne sera jamais reconnue comme une grande femme de l’histoire, pourtant elle était l’idole de Nyla, son monde, son tout. Elle n’avait pas grand-chose à part sa fille, pourtant elle était heureuse Fang, la plus heureuse de toutes les femmes. Et puis elle est tombée malade et toute leur vie a été bousculée. Elle aurait aimé faire de grandes études Nyla, devenir médecin ou avocate, elle an avait la capacité, elle est intelligente, mais elle a revu ses exigences à la baisse. Elle savait qu’une femme de médecine prendrait trop de travail, alors elle est devenue infirmière, dans le seul but de pouvoir s’occuper elle-même de sa mère et de l’accompagner jusqu’à la fin. (death) La mort, son cadeau empoisonné. Trois longues années à s’occuper de sa mère, à l’accompagner et la soutenir, à prendre soin d’elle, à veiller sur ses nuits tout en divertissant ses journées. Trois ans, c’est long trois ans. Tout du long elle l’aura aimé, de l’annonce de la maladie à son dernier souffle, de ses nuits passées à éponger son front plein de sueur et a laver ses vêtements pleins de vomis aux journées ensoleillées passées dans le parc quand la vie leur semblait un peu plus belle. Elle s’est entièrement dévouée à elle Nyla, parce qu’elle était sa famille, son unique famille. C’était Fang et Nyla contre le monde entier, c’était elles deux, pour toujours et à jamais. Alors elle s’est occupée d’elle, jusqu’à ce que sa vie ressemble à ce fameux métro, boulot, dodo. Jusqu’à ce que sa seule occupation en dehors des cours et des révisions soit sa mère et son bien-être. C’est dur de voir comme quelqu’un peut devenir dépendant de vous quand vous n’avez aucune idée de ce que vous faîtes. Mais elle est restée forte pour deux Nyla, elle n’a pas vraiment eu le choix, elle s’est battue pour deux, jusqu’au trépas. C’était un samedi ensoleillé, douce journée estivale qui fut ruinée par trois mots, c’est fini. Mélange de tristesse et de soulagement, de colère et de culpabilité, d’incompréhension et de déni. Et voilà qu’elle se retrouvait orpheline, seule au monde, sans père, sans mère mais avec un ange-gardien totalement dévoué, elle en était sûre. (dad) Ce dégonflé, l’incarnation même de la lâcheté, Mike de son prénom, quand Fang ne l’appelait pas le con ou l’ordure. Ils ont vécu heureux Mike et elle, ça a été un véritable coup de foudre, l’histoire typique du type populaire qui embrasse la fille inexistante le soir du bal de promo. C’était une belle histoire, quelque chose de fort, de vrai. Le genre d’histoires dont on rêve, celles qui donnent le sourire, qui vous rendent nostalgique. Il était sympa au début Mike, attentionné, drôle, le type qui ramène des fleurs de temps en temps et accepte toutes sorties à deux même les plus ennuyeuses. Et puis Fang est tombée enceinte et ça a été un vrai choc, un conte de fées pour elle, un cauchemar pour lui. Il s’est éloigné en douceur jusqu’à se tirer le jour de l’accouchement, cédant à la pression et à la peur, abandonnant sa famille, gâchant la vie de Fang et la vision de l’amour de sa fille. (him) Aiden, son meilleur ami, son amour secret depuis qu’elle est gamine. Elle l’a toujours aimé Nyla, toujours. Son petit sourire en coin, ses yeux aussi bruns que les siens, la douceur de ses mains et de ses paroles. Elle en est folle Nyla, depuis qu’ils sont gamins mais elle n’a jamais rien dit, pour ne pas gâcher leur amitié, pour ne pas risquer de le perdre, de devoir vivre sans lui. Parce qu’elle sait qu’elle pourrait pas se débrouiller sans lui, qu’il est trop précieux à ses yeux, trop important. C’est pour ça qu’elle cherche toujours son approbation et ses conseils, pour lui plaire, secrètement. Aiden et Nyla c’est beau, c’est doux, c’est tendre. C’est lui qui l’a prend dans ses bras quand elle a froid, elle qui pose sa tête sur ses genoux quand ils regardent un film, lui qui replace une mèche de cheveux rebelle derrière ses oreilles, elle qui prend sa main en soirée pour ne pas le perdre. C’est des non-dits, des sentiments inavoués, dissimulés derrière un amour faussement fraternel, pourtant ils savent qu’il y a bien plus entre eux, ils le savent et ils le nient, ils se voilent la face, comme s’ils ne réalisaient pas l’ambiguïté de leur relation. Ils ont vécu de jolies choses tous les deux, ont traversé bien des épreuves, ont su vaincre la distance du départ d’Aiden en Europe. Ils ont tellement supporté mais sont incapables de franchir le pas, de s’avouer ce qu’ils ressentent vraiment l’un pour l’autre, et pendant ce temps-là, ils passent peut-être à côté d’une belle histoire. (she) Barbara, Barbie pour les intimes. Sa moitié, son tout, sa meilleure amie, la sœur que la vie ne lui a pas donné. La blonde de la brune, le yin de son yang, le soleil de ses nuits. Barbara c’est son soutien, sa confidente, son âme-sœur. Elles se ressemblent énormément, cette douceur qu’elles partagent, cette honnêteté, l’amour qu’elles se portent. Elles ont ce même caractère qui les rend complémentaires, elles se comprennent sans se parler, communiquent par le regard et devinent ce que l’autre ressent sans même avoir à en parler, parce qu’elles sont les mêmes. Barbie, son acolyte, sa partenaire, son bouclier contre le monde, cette petite tête blonde qui a toujours rendu sa vie plus belle avant de s’en aller. Elles forment un bon duo Barbara et Nyla, et comme on ne change pas une équipe qui gagne, les voilà toujours inséparables, vingt ans plus tard. (he) Une rencontre au hasard au détour d’un couloir de l’hôpital, une bousculade où chacun s’excuse, lui parce qu’il est un perdu et elle parce qu’elle court pour satisfaire son supérieur. Et puis plusieurs autres rencontres, des sourires polis échangés, puis un café qu’il lui offre un jour parce qu’elle a l’air épuisée, la pauvre. Il est gentil Bill, il lui parle de son ami qu’il vient visiter souvent, elle lui parle de son stage de fin d’études qu’elle effectue. Ils se sourient parce que dans un tel bâtiment, les sourires francs se font rares. C’est un bon moment partagé, ils ne pensaient pas se recroiser, pourtant ils se tombent dessus lors d’une fête de la ville. Il est là, il est beau, toujours aussi souriant, il se tient droit, il a l’air mystérieux. Elle est jolie Nyla, elle a l’air différente sans sa blouse, elle porte une robe, sans la change, elle semble plus légère et ses cheveux sont détachés. Son petit cœur bat dans sa poitrine quand il lui propose de la raccompagner chez elle, parce qu’elle a beaucoup pensé à lui ces dernières semaines. Il est plus vieux qu’elle, d’au moins vingt ans, il est peut-être déjà père, peut-être même grand-père qui sait, mais au moment de se saluer c’est plus fort qu’elle, elle l’embrasse. Il l’a prévient pourtant que ce n’est que l’histoire d’une nuit et elle accepte, elle ment parce qu’elle le veut, elle ment parce qu’elle est persuadée que demain matin, elle ne pensera plus à lui. Elle avait tort.

running your finger down the wall
pseudo, prénom — Cocotte. âge, lieu de résidence — 22 yo, France. type de personnage — Inventé. avis, autres — crédits — Tumblr.