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crazy in love (carmen)



 
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 crazy in love (carmen)

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crazy in love (carmen) | Lun 8 Oct - 19:36

carmen & jake

baby, can't you see i'm calling a guy like you should wear a warning. it's dangerous,
i'm falling. there's no escape, i can't wait i need a hit. baby,
give me it you're dangerous, i'm loving it.
(@sofia kalberg)
L'alcool comme seul remède. Il coule dans ses veines, comme un doux venin. Il était rentré tard hier soir. Ou ce matin. Peu importe. Les idées n'étaient pas assez claires pour s'en souvenir réellement. Une soirée de plus avec Aaron et la bande de loups. Une soirée entre couilles, bien loin des inquiétudes diverses que Jake gérait. Tôt ce matin, au sein du ranch, régnait un silence de plomb. Une quiétude qu'il ne connaissait guère. Les gueules fermaient, ils dormaient tranquillement et c'est avec une peine immense qu'il avait rejoint sa chambre où l'attendait sa vipère. Sa douce. Sa femme. Son enfer. Trop saoule pour se rendre compte de quoi que ce soit, il s'était lové contre elle, vêtue de son caleçon, débarrassé de ses fringues. Une main sur son sein à travers le tee-shirt qui semblait être de trop sur ces courbes, les lèvres dans sa nuque. Il appréciait la tranquillité de ce moment. Où elle dormait paisiblement. Où il avait la paix surtout. Jake avait rejoins les bras de Morphée avec rapidité, ne se doutant pas une seule seconde du numéro de téléphone qui tatouait sa main. Il n'y avait pas fait attention lui. Il s'en fichait en fait. Rien qu'un putain de numéro sans la moindre importance. Et pour une fois, il n'était coupable de rien. Pour une fois, il n'avait pas donné de coups de rein. Une heure, ou peut être deux. Complètement perdu lorsqu'il se prend en pleine face une chaussure qui devait trainer par là. La voix de Carmen le sortant de son sommeil avec arrogance. Bordel. Qu'elle l'afferme. Il frotte son visage de sa main, se tourne vers sa dulcinée, droite comme un "i" au pied du lit. C'est quoi son putain de problème ? La tête lui fait mal. La gueule de bois, la bouche plus sèche que le désert du Sahara. T'es malade ou quoi ? Qu'il lui balance, la voix éteinte et rongée par les cancéreuses dont il a trop abusé la veille. Jake, il peine à ouvrir les yeux, il fait trop jour dans cette chambre. Il a pas envie non plus. Il a connu de meilleur réveil. Des réveils plus doux et charnels. Inspirant longuement, le brune se relève, scrute la pièce avant que ses pupilles ne reviennent vers la hyène en furie face à lui. Dans un geste presque contrôlé, Jake l'attrape par le bras et la tire vers lui, sans ménagement. Sans lui laisser le temps de s'échapper, il s'allonge sur son corps furieux, entre ses cuisses, tenant fermement ses bras au dessus de sa tête. Elle continue de parler. Il comprend rien. Et n'a clairement pas envie de le faire. Il a d'autres idées en tête. Des idées moins chastes. Ses lippes effleurent les siennes. J'suis coupable de rien. Arrête de gueuler dès le matin. Elle lui donnait mal au crâne. Il lui donnait, sans doute, des envies de meurtres. C'était toujours comme ça entre eux. Coincés entre la haine de trop s'aimer et le désir de vouloir l'autre. L'agonie des coeurs, des âmes en perdition. Son corps se frotte au sein et il libère une de ses mains pour venir caresser du bout des doigts, sa hanche. Elle a la peau douce et le goût de l'infinie. Entre ses cuisses, il pourrait y perdre la raison.
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Carmen Wolf
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mordue jusqu'à l'âme par un clébard.
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irma revisitée qui lit les lignes de vie planquée derrière ses airs de gitane. arnaqueuse à temps-plein.
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Re: crazy in love (carmen) | Mar 9 Oct - 1:55
Avant Jake tu savais pas. Tu savais pas qu’un mot, deux syllabes, quatre lettres : ça pouvait faire aussi mal. Pourtant tu l’as pris là, en plein dans les dents, en plein dans le cœur. Le portable frémissant entre tes doigts gelés, la buée aux lèvres t’as la nausée du mensonge. Tu le regardes, et le regardes encore, ce texto succinct qui te démontre par a plus b qu’il ne rentrera pas ce soir, l’occasionnel devenant rituel. Ce mot il cache d’autres réalités que tu fais parfois semblant d’ignorer, trouver du répit dans le bienheureux déni. T’attends que les trois petites bulles apparaissent de nouveau, qu’il ajoute du sens à l’énigme. Y’a rien qui vient. Les quatre putains de lettres s’impriment et s’éternisent : « Busy ». Busy entre toi et lui ça ne compte pas. Faut se rendre à l’évidence, c’est là, juste sous tes yeux. Jake occupé pour toi. Jake qui ne répond pas au téléphone, Jake qui se la joue distant, absent, laconique, fuyant. Jake qui n’est que Jake. Fatalement t’en es venue à t’accoutumer parce qu’on s’habitue à tout, mais ce n'est pas aussi simple, derrière ces belles façades se cachent des mensonges, des indélicatesses, des félonies, des secrets. C’est sourire tout en tenant la dague prête dans la manche. Pourquoi les femmes aiment-elles toujours les hommes qui les repoussent, qui les traitent mal, pourquoi n’êtes-vous pas émue par un homme qui se traine à vos pieds ? Enfermée entre le doute et la fierté paralysante tu composes le numéro. Boîte vocale. Il filtre. Pauvre con.

__________


Lentement tu ouvres les yeux. Tes paupières sont lourdes. Si lourdes... Les premières lueurs viennent chatouiller ton profil, caressant tes mèches sauvages pour annoncer l’aube voisine. Le soleil offre son décolleté de lumière derrière l’horizon, tu peux presque le caresser. Tes cils battent un instant, hésitant à prolonger le temps des rêves. Tu te souviens à peine de la soirée. Tout semble trop loin. Laissé dans un songe, une rancune qui s'évapore à mesure que tu récupères des sensations dans le reste de ton corps. Un demi-sourire se dessine à tes commissures lorsque son souffle vient effleurer ta nuque, chaleur rassurante de sa présence devinée. La liesse s’étiole aussitôt ses doigts dans les tiens retournés, découvrant les traces encore chaudes de ses erreurs nocturnes.. la calligraphie élégante se détache avec duplicité pour apparaitre à ta vue orageuse. Des éclairs dans tes tempes frappent hâtivement attisant une colère momentanément endormie, si aisément réveillée par ses mots de travers, ses faiblesses à peine voilées. « Gilipollas. » que tu craches avec violence tout en te détachant précipitamment de l’étreinte, des bras qui t’enferment dans une prison de chaire, parfois désirée mais le plus souvent tu les détestes ces muscles saillants qui te transforment en poupée de cire pour l’arranger, lui. Lui tu le contemples la rage aux lèvres de l’autre côté du lit, dansant avec Morphée comme un bienheureux, tu le maudis secrètement tentant d’éteindre la fureur que tu sens pourtant envahir ton être, si elle pouvait elle s'échapperait en vapeur rouge par tous les pores de ta peau.

N’y tenant plus t’attrapes une godasse gisant à tes pieds pour la lui envoyer en pleine gueule, tu t’écouterais tu lui enfoncerais ton talon aiguille dans la paume d’adam dans l’intention stérile de combler un gramme de l’affront. « C’est ça t’es « occupé » ? Tu te fous vraiment de ma gueule Jake ! »  la deuxième chaussure vole aussitôt, le manquant de peu pour atterrir sur la table de chevet et fracasser la lampe au passage. Le couple : cette carte d'identité du bonheur à exhiber pour faire râler tous ceux qui ne baisent plus, qui s’ennuient et qui ne payent pas les traités. Une vaste mascarade à balancer aux yeux des cœurs solitaires tout en prenant soin de planquer sous la surface les fioritures gangrénant les passions. La vôtre est nucléaire, se rassasiant des guerres qui éclatent de toutes part entre deux souffles. Jamais démunie face au cortège de reproches qui la précèdent. « Je t’attends toute la nuit et toi tu vas te taper tes putes ? Cómo lo sabía ! Cómo lo sabía ! Pequeña mierda ! » la voix monte encore de quelques octaves, la tranquillité des loups bafouée part l’incendie sur le point de se répandre, tes griffes cherchent à s’emparer du prochain projectile sans en avoir le temps, assiégée de son poids tu bascules sous sa silhouette massive.  « Dejame ! » se débattre vainement tandis que ses lèvres viennent taire tes protestations dans un geste impérieux, tu le mitrailles de tes ambres furieuses, insupportée d’être ainsi réduite à l’état de silence et d’immobilité. Partagée entre la fièvre qui grimpe le long de tes hanches et la douleur qui t’assaille sauvagement, accueillant ses justifications avec un haut-le-cœur. Ses phalanges emprisonnent tes poignets récalcitrants, liage à maintes reprises commandé lors de vos tête-à-tête luxurieux mais qui présentement te fait l’effet d’un horrible étau. Te pourrais te laisser aller à la cadence endiablée de ses caresses lascives, de ses baisers exaltés, de ses iris épousant tes formes avec velléité, dévorer son épiderme dans une valse parfaite et te repaître de l’évidence. Celle qui le transforme serpent tapi sous ta peau. Tu pourrais. Tu refuses. Des images de ses mains devinant d’autres courbes s’imposent à ton désir, l’avalant tout entier, faisant rugir ta lionne intérieure. Tes crocs plongent dans ses lippes et sa bouche saigne contre la tienne. Le lâché prise intervient, ses doigts portés à sa plaie ouverte t’en profites pour te libérer, le retourner sur le matelas. L’y enfonçant à son tour, envie féroce de lui planter des ressorts dans le dos pour l’y épingler à jamais « Tu crois que je vais baiser avec toi alors que tu m’as encore planté pour une… une quoi ? » siffles-tu entre tes dents tout en tournant sa paume pour mieux distinguer le prénom de la pouffiasse qu’il t’a préféré « Bethany, call me » que tu relis affichant une moue écœurée « .. Une "bethany" sérieusement ? J’ai juste envie de te cracher à la gueule. » tes cheveux retombent sur ce visage que tu exècres de toutes tes forces, observant l’hémoglobine qui goutte au coin de ses lèvres t’en viens à penser combien c’est inutile, il te taillade depuis cinq ans avec une lame invisible, des ecchymoses sur le palpitant dont tu redemandes comme une gamine qui ne retient jamais la leçon. « Je te déteste. les mots se détachent avec froideur, s’envolant doucement jusqu’à lui, et tes yeux tombent dans les siens, y cherchant des réponses qui resteront muettes. Le problème c’est qu’avec Jake, tu le sais. Tu le sais, toi, que la haine c'est encore de l'amour. C'est quand on ne hait plus que l'amour s'en va.
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Re: crazy in love (carmen) | Mar 9 Oct - 20:23

carmen & jake

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Deux âmes écorchées par la vie. Deux âmes en perdition qui s'étaient trouvées, pour ne former plus qu'une. Du moins, en apparence. La bague au doigt, le coeur à l'agonie, Jake se perdait dans ce mariage. Il aimait détester une union qu'il ne regrettait pourtour pas. Appartenir à quelqu'un, très peu pour lui. Une façade qu'il aimait revendiquer haut et fort, comme le dernier de ses saluts. Carmen. La bouche pulpeuse, le regard de braise, les hanches voluptueuses et un caractère de feu. Ils s'entrechoquaient, se heurtaient, se mordaient. Ils se faisaient mal. Pour le meilleur et pour le pire. Surtout pour le pire en fait. Il le savait, Jake, que c'était pas un type bien. Pas le mari idéal. Loin du stéréotype du petit couple vivant une vie banale, dans un monde banal. Il voulait pas ça Jake. Ça l'intéressait pas la banalité. La routine oppressante. Il voulait vivre lui, ressentir, se faire mal, s'aimer à s'en faire crever. Gueuler à s'en arracher les cordes vocales. Comme toujours, le portable dans sa poche, n'avait fait vibrer toute la soirée. Et c'était justement, l'un de ces soirs, où il revendiquait son mariage. Où il le détestait. Il avait besoin d'air. Besoin de ses potes, de quelques culs chaloupés et surtout, il avait besoin de s'éloigner de sa dulcinée. Pour le bien de sa vie, la sienne à lui aussi. C'était un de ces soirs où il se fichait pas mal des envies et des besoins de sa moitié. Et ces soirs là, ils étaient de plus en plus présent dans leur vie chaotique.

Il ne comprit rien. Une chaussure prise dans la tête, comme un boulet de canon. Il prit presque la deuxième dans en pleine tronche, mais elle se perdit sur sa table de chevet, faisant valser la lampe qui s'y trouver. Carmen, la bonne humeur du matin. Le son scintillant d'un ton de voix qu'il ne connait que trop bien. Ça puait la prise de tête à plein nez. Et Jake, il n'avait aucune envie de l'entendre se plaindre. De l'entendre gueuler à tout va. Il voulait passer une matinée tranquille, dans ses bras, entre ses cuisses. Le septième ciel comme dernière destination. Il avait aussi prévu de passer la journée en sa compagnie. Comme prit des remords de la vieille, pour n'avoir pas répondu à ses appels. Mais pour le moment, le charme d'une journée à deux semblait être une utopie lointaine. Il s'injure, se demande ce qu'il se passe. Jake, il n'a pas remarqué l'écriture gribouillée sur sa main. Il ne s'en souvient pas non plus. D'ailleurs, il ne restait pas grand chose de sa nuit, dans ses pensées. Trop bourré. Trop loin. Elle parlait de pute, lui crachait toute la furie du monde dans la figure, mais il l'écoutait pas. Non. Il avait autre chose à l'esprit et comptait toujours sur ce fameux septième ciel. Un brin de luxure en cette matinée tranquille. Il prend ses poignets, l'incite à rejoindre les draps et ... ne lui laisse pas le choix. Il tient ses mains fermement, pour ne pas qu'elle bouge et sourit même lorsqu'elle essaie de se débattre. Peine perdue. Elle était belle lorsque ses joues rougissaient de colère. Lorsque sa bouche l'entachait des insultes quotidiennes. Jake n'avait rien fait. Ou il ne s'en souvenait pas. Mais il était certain, de ne pas être coupable d'infidélités. Du moins, pas hier soir. Son souffle heurte le sien. Ses lèvres s'échauffent, tandis que le désir hérisse son échine. Il est sur le point de déposer un baiser sur cette bouche salvatrice, jusqu'à ce que des dents ne s'immiscent entre eux. Il grimace de douleur, légèrement et recule le visage aussitôt. Portant ses doigts, il sent le sang coulé lentement. Le rouge écarlate au bout de ses doigts, révélateur de cet affront et du mal qui berce la chambre des amants. Il la laisse s'enfuir, dans un râle agacé. Le silence s'empare de sa bouche, retirer dans un mutisme certain. Jake, il préfère ne rien dire sur le moment. Ne pas s'injurier de ce comportement qu'il ne comprend pas. Il la laisse battre du vent, espérant que l'épuisement mette un terme à cette jalousie sans témoin. De sa position chevaleresque, Carmen bafoue la vérité. Elle aime à se dire que ce qu'elle voit et forcément la réalité. Attrapant la paume de sa main, elle lui montre la preuve de sa culpabilité. Il fronce les sourcils, contemple l'écriture à moitié effacée. Sans pouvoir s'en empêcher, Jake se met à rire nerveusement, portant encore ses doigts à sa lèvre écorchée. Bethany. C'était qui ? Il ne s'en souvenait pas. La jalousie lui allait très mal à Carmen. Et toi, tu crois que j'suis capable de me taper une meuf qui s'appelle Bethany ? L'arrogance comme dernier rempart. Jake ne s'avouait jamais vaincu et il était beaucoup plus amusant d'attiser la colère de sa femme que son pardon. Vivre dangereusement, dans n'importe quelle situation. Il passe sa langue sur le sang qui ne coule déjà plus, scrutant les réactions de Carmen. Il voit la colère qui brûle ses joues et tire ses traits. Il jubile du sale quart d'heure qu'il va passer et se lasse déjà de cette dispute qui ne fait que commencer. La phrase est balancée à la va vite, les yeux dans les yeux. Le coeur brûlant d'un amour déchirant. Elle le déteste. Je t'ai pas trompé. Qu'il répète. Il essaie de se convaincre lui même. Peut être pas hier soir. Mais d'autres oui. La vérité a demi avouée. Elle le savait depuis longtemps. Et pourtant, Carmen se trouvait toujours là, dans son lit, dans sa vie. Elle faisait battre son putain de palpitant jusqu'à l'agonie. Lui aussi, il la détestait. De trop l'aimer. De cette sueur qui descendait le long de son dos lorsqu'elle déposait sa bouche sur sa peau. Des battements qui choquaient son corps lorsqu'elle lui chuchotait des mots doux, dans l'oreille, la voix suave et la bouche en coeur. L'amour, une faiblesse qu'il n'était pas prêt d'assumer, pas prêt de montrer. Alors, comme souvent, quand quelque chose de précieux était dans ses mains, Jake, il faisait tout foirer. L'autodestruction comme rempart, le seul moyen qu'il avait trouvé pour vivre. Tu vas m'faire chier toute la mâtiné avec ça ou tu vas m'croire ? L'impatience à l'état pure. Pourtant coupable, Jake ne se démontait pas. Jamais. Inspirant profondément, il pose ses mains à la peau rude sur les cuisses de la jeune femme, relevant le torse pour lui faire face de plus prêt. Il plante son regard azur dans le sien, voulant lui montrer toute la sincérité de ses dires. J'te promets que j'ai rien fait hier soir. C'était juste une soirée avec des potes. J'sais pas qui est cette meuf. Rassurant, une dernière fois, avant que sa patience ne s'envole. Avant que la rage ne s'imprègne dans sa peau, le rendant plus brut. Plus éloigné. Le rendant malsain et colérique. Bien loin du petit mari parfait.
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Carmen Wolf
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Re: crazy in love (carmen) | Mer 10 Oct - 18:22
Rire carnassier qui échauffe tes oreilles, confirmation phonique d’un échange qui une fois de plus n’est qu’une partie dans le vent pour l’homme qui s’érige maître du jeu. Maître du territoire dont il fixe les règles depuis cinq ans. Des éclats qui t’arrachent une grimace et te forcent à serrer le poing que tu meurs d’envie d’abattre sur sa gueule de cabot des rues. Ton myocarde comme os à ronger. « Parce que les autres avaient des prénoms shakespearien peut-être ? » le rictus moqueur qui étire ta moue à moitié excédée, comme s’il s’attardait sur les détails du patronyme plus que sur la croupe de ses succubes nocturnes. Ton rire à toi se fait amer. La scène fait pousser des tentacules sous ton crâne. La friction des combustibles émotionnels te transporte. Quand tu sens les impostures conjugales vibrer jusqu'au plus profond de tes os, tu ne peux que te livrer sans compter. Le problème est que tu donnes toujours plus que ce que t’as. T’es le plus con des dragons. Celui qui crache des étincelles et se crame les ailes avec. Parce que c’est le voir sans y croire, entendre des mots qui t’effleurent de toutes leur force sans te pénétrer, devenue imperméable aux mauvaises excuses de ta moitié, un « je ne t’ai pas trompé. » qui résonne chez toi de ses lacunes. La phrase incomplète qui pressent que les faits sont anecdotiques et si peu souvent respectés. Y’a le « cette fois-ci » muet qui t’éclate en feu d’artifices dans la tête, complété de son acolyte térébrant « encore une fois » qui scintille persistant, une géante bleue puis rouge. Ça pète de tous les côtés. Et pourquoi pas je ne te tromperais plus ? Pas. Du tout. Jamais. Non ça t’y auras pas droit, il garde les promesses sous clefs, il sait les dangers de te vendre de beaux discours. Il pleut sous ton crâne, mais les éclairs demeurent. L’empressement trahit sa voix et la lassitude se glisse sous ses paupières, tu doutes pas que son programme matinal s’accorde mal avec tes objections, il te recherche docile et câline dissimulant à sa mémoire le fauve qui habite ses draps. Faudrait pas que tu dévoiles la facette indésirable, celle qu'il a épousé avec les autres mais ne supporte qu’à dose minimale, persuadé qu’il suffit d’un commandement pour effacer ce qui déborde. « … Hier soir. » tu murmures derrière lui, le répéter pour mieux l’assimiler. Mieux s’en gargariser. Y’a des élans de vérité que t’attrapes avide dans la crainte d’en manquer un bout, il n’a rien fait, si ce n’est te laisser encore l’attendre dans la froideur de vos draps, son absence comme autel qui devient habituelle. Parfois pour elles. Les autres sans visage. Parfois pour eux, amis de beuverie, clients cokés, frangins désabusés. Hier soir il s’est retenu de goûter d’autres peaux mais ce soir ou demain ? Le refrain sera différent. Ton index dessine la courbe de son visage, caressant ses traits que tu ne connais que trop, se perdant sur sa lèvre abîmée par tes canines, nouvelle éraflure de vos offensives amoureuses. « Te creo amor mío. » soupir échappé contre ses lippes, semi-mensonge dont tu te repais à défaut d’autre chose. Parce que soudain tu vois tout. Alors qu'avant tu pouvais rester aveugle. Et ça fait mal de tout voir. De tout entendre. Ton cœur aspire à se perdre à son cou mais ton corps refuse, ça cogne contre les parois. Ta démone intérieure chuchotant à ton oreille qu’elle est prête à ramener la discorde dans la partie.. de ta main libre tu t'empares de ses cheveux, l’obligeant à tordre son cou vers l’arrière pour mieux le contempler de ta hauteur, ton visage s’approche du sien, se blottir dans ses respiration tandis que t’hésites à l’accrocher d’un baiser. Ta bouche s’esquive joueuse, prête à succomber à sa jumelle au moindre instant, tu te ravises, les vilains mots s’enfuyant à la place « Et la gamine ? … On va la garder encore longtemps ici ? » l’interrogation de trop qui tu le pressens, réveillera la machine.. le vaisseau spécial que vous vous êtes confectionnez pour survivre à votre propre guerre des étoiles. Panne sèche de moelle affectueuse. Bug biologique, risque de crash imminent. C’est votre quotidien. Quand la réalité dépasse la science-fiction, cela donne des déceptions intersidérales et des explosions cosmiques. Tu l’embrasseras pas. Parce qu’il ne te donnera pas ce que tu veux. Gardant comme otage les oboles charnelles tu présumes les tempêtes qui grondent déjà dans sa gorge.
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