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hope ( evaporated ) -- w/miles



 
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 hope ( evaporated ) -- w/miles

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Carmen Wolf
Carmen Wolf

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hope ( evaporated ) -- w/miles | Ven 12 Oct - 17:15

HOPE ( evaporated )

Tell me how's it feel sittin' up there
Feeling so high but too far away to hold me
Name in the sky does it ever get lonely?
Thinking you could live without me ++


Les rires qui s’enfuient façon tempête nocturne dans le silence des environs, une proximité d’abord calculée qui sonne toutefois un peu plus spontanée à mesure que le temps passe. Les jours se transforment en entente et les mensonges en familiarités. Presque un sentiment de détente qui t’assaille avec surprise, la sédation de l’amitié qui creuse petit à petit son chemin jusqu’à toi. C’était pas gagné d’avance, Dani tu te souviens : la première fois que tu l’as rencontré chez Levi, tu ne l’as pas vu… Tu ne l’as pas vu. Elle était là, pourtant. Tu lui as serré la main, et lui as dit « bonjour » très obligeamment sans doute, avec ton grand sourire, celui que t’as quand tu fais connaissance, un sourire en préfabriqué, une forme de politesse anonyme. Un laissez-passer pour que passent les gens et qu’ils te laissent dans ton indifférence. Nice to meet you et du balai. Puis à mesure des verres et des confidences ton attention toute entière s’est vue capturée par par les aveux de son voisinage inopportun. Tu t’es soudainement mise à la voir alors, découvrant son visage et ses paroles, prenant presque plaisir à te mêler à sa conversation. Les motivations étaient autres mais bien planquées derrière le déni apparent et le désir de te rendre agréable à ses yeux. Ce soir comme d’autres soirs tu partages avec ta nouvelle compagne des éclats vous reliant au travers du chardonnay qui coule à flot, parler jusque tard. De ces bavardages pour ne rien dire où l'on apprend l'autre, où l'on guette la phrase qui favorisera la confidence ou l'arrêtera net, où l'on épie derrière la mèche de cheveux, le sourire qui s'économise ou s'épanouit. A quelques reprises le regard s’est laissé envoler sur le perron d’à côté, furtif pour ne pas être perçu par ta nouvelle amie. Un sujet savamment évité et qu’il y aurait-t-il à dire de toute manière ? Comment on raconte l'histoire d'un amour haut comme une montagne, violent comme une bordée de pirates, avec des rugissements, des confessions, de la fumée, des abordages, des orages, des prises d'otages ? Beaucoup de ferveur. Beaucoup de souffrance aussi. On l'oublie trop, maintenant. La souffrance peut être magnifique. C'est cela d'abord qui te frappe, cette élimination naturelle ordonnée par vos organismes, cette capacité de recouvrir, effacer, synthétiser, cette aptitude au tri sélectif, qui sans doute permet de libérer de l'espace comme sur un disque dur, de faire place nette, d'avancer. Avancer à l’aveugle tu sais faire, t’en as même fait un art de vivre, mais y’a toujours un morceau qui fait du surplace et te ramène en arrière. Un morceau que t’as foutu sur « mute » mais qui s’obstine à cogner fort contre les parois encéphales.

Un baiser déposé à la hâte sur sa joue tiède tandis que tu tangues légèrement éméchée dans son allée, le tonnerre gronde, s’apprêtant d’une minute à l’autre à déchirer l’horizon. Tu soupires rejoignant ta voiture garée non loin, retour à la maison. Les rires spasmodiques se sont calmés. Les sourcils se froncent et tu t’enfonces de nouveau dans les traits les plus sombres de ton visage. T’enfouis ton ombre dans le trou de ton cœur, sorte de machine à laver avec du sang à la place de l’eau et de la peau à la place du linge. Temps de séchage : cinq années entières. Le trousseau s’agite au bout de tes ongles vermeilles, la tête un peu en vrac tu peines à insérer la bonne clef dans la portière, peut-être un peu trop alcoolisée pour conduire mais clairement pas assez pour te résoudre à appeler Jake qu’il vienne te chercher. Tu le laisses à ses parties de billard et ses amis du soir, aux belles courbes auxquelles il se moule peut-être, avec lui.. tu ne sais jamais. Tu doutes toujours de tout. De vous. Mais surtout de lui. Faisant tomber tes clefs à tes pieds c’est en te baissant pour les récupérer que tu remarques l’affront, pneus avants  éventrés sans ménagement aucun. La rage aux lèvres tu te redresses, tes yeux s’arrêtent sur la maison de l’infâme le désignant aussitôt auteur de la faute, pas de présomption d’innocence quand votre mascarade si bien orchestrée dure depuis des années. « Cabrón… » jurant entre tes dents t’ouvres le coffre à la recherche d’une roue de secours qui bien entendu, est aux abonnés absents « Joder ! » poussée par la colère ton escarpin vient heurter la carrosserie alors qu’une nouvelle insulte s’échappe de tes lèvres haineuses. Ton sang ne fait qu’un tour, remontant au volant en claquant bruyamment la portière t’observe à travers le rétroviseur la lumière qui vacille derrière ses rideaux. Pour couronner le tout le ciel explose en sanglots de pluie contre la vitre, les étoiles fondent à travers le pare-brise et la lumière de la lune coule au plus profond du bitume. Desserrant le frein à main tu fonces en marche arrière jusqu’à sa belle balustrade blanche, le destrier de métal faisant s’écrouler le bois comme des dominos, les roues avalent les pétunias, leurs pétales agonisant sous ton courroux. Le cul de ta bagnole dépassant sur une bonne partie de son jardin t’en ressort à peine satisfaite cependant, aussitôt sa silhouette déboule sur son paillasson, sans doute attiré par le vacarme assourdissant des représailles. Quittant le siège passager tu t’appuis sur le toit de l’impala plantant tes iris tempétueuses dans les siennes « Ce que je peux être maladroite en ce moment ! » t’as la moue hypocritement désolé mais zéro regret dans la voix, référence à votre dernière rencontre qui avait accidentellement tâché sa chemise. La remarque qui avait suivi toujours pas complètement digérée. Du tout même. Avec Miles, tu digères rien, pas une miette de colère ne se dissout, elle s’envenime et se nourrie de votre rancune inépuisable. « Je crois qu’elle va être bloquée là un moment. » quitte à ne pas pouvoir rouler autant la garer à un endroit adéquat. T’as jamais eu la main verte de toute façon.

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Miles Barlow
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Re: hope ( evaporated ) -- w/miles | Lun 15 Oct - 11:53
- i can’t take it, i guess the chase is half the fun
and i really hate it, but i can’t make myself stop -

miles x carmen


Les rires quelque peu embrumés par l'alcool partaient dans le vent alors que vous quittiez la maison. Asher était devenu une habitude, un point fixe dans sa vie. Il n'était pas rare que ce dernier soit assis dans le canapé quand les gens débarquaient à l'improviste chez Miles. Sans même se concerter au préalable, il lui avait donné un double des clés, il connaissait la combinaison de l'alarme sur le bout des doigts, il avait même un tiroir où quelques unes de ses affaires trainaient, juste au cas où. Un vrai couple, soufflent certains. Une tape amicale sur l'épaule alors que son ami entrait dans sa voiture et une dernier signe de la main alors qu'il s'engageait dans la rue. Sans quitter la voiture des yeux, il sortait son paquet de cigarettes fourré au fond de la poche de sa veste. Il en attrapait une du bout des lèvres avant de s'installer sous le porche. Inconsciemment, son regard flottait sur les maisons du quartier. Il vivait ici depuis des années, il en connaissait certains plus que d'autres. Les relations de voisinage étaient intéressantes à ses yeux pour les barbecues et les invitations aux anniversaires. Ce n'était pas sa nouvelle voisine qui l'inviterait à ce genre d'occasions. Alors que la fumée s'échappait lentement de sa bouche, il tournait la tête sur sa gauche. Elle avait débarquée il y a de ça trois mois, et depuis, tout ce qu'ils avaient échangé étaient des regards remplis de reproches -venant d'elle- et d'incompréhension -venant de lui. Il était compliqué de se débarasser de certaines habitudes et cette nouvelle arrivante semblait être venue à Mount Juliet pour le calme. Elle n'avait pas choisi la bonne maison, ni le bon quartier. De plus, ses réactions excessives l'amusaient plus qu'autre chose, le confortant dans l'idée de ne rien changer. Il plissait les yeux alors que la fumée de la cigarette s'élevait devant lui. La situation l'amusait, il en jouait, plus elle s'énervait, plus le jeu devenait attrayant.

Puis son regard se posait sur la voiture garée juste en face de la maison de la voisine en question. Il se redressait rapidement en attrapant sa cigarette du bout des doigts. Secouant la tête, un léger rire traversait ses lèvres. Mais qu'est ce qu'elle fout ici? La voiture de Carmen, il la reconnaîtrait entre mille, il avait arrêté de compter le nombre de fois qu'il était monté dedans. Carmen. Le feu destructeur, la passion dévorante. Une marque indélébile, physique et psychique, dont il ne pouvait se débarrasser. Une présence qu'il tentait de fuir et oublier, sans vraiment le désirer, parce que Carmen était une femme qu'on n'oublie pas. Cependant, la voisine qu'il insupporte et Carmen ensemble ne dressait pas un portrait logique pour Miles. De ce qu'il avait pu voir de la voisine, elles étaient différentes, dans leur façon d'être comme dans leur façon de voir les choses. Il haussait les épaules avant de jeter sa cigarette un peu plus loin, décidé à rentrer chez lui et se glisser sous ses draps. Puis, la main posée sur la poignée de la porte d'entrée, une idée traversait son esprit. C'était une occasion en or, à ne pas laisser passer. Carmen, elle, la saisirait sans réfléchir une seule seconde. Ce jeu malsain s'était installé entre eux depuis leur rupture. Il se dirigeait alors vers la cuisine, à la recherche d'un couteau et ressortait aussitôt. Il savait que c'était immature, il savait qu'elle devinerait que c'était lui, il savait qu'elle s'énerverait, il savait parce que c'était leur fonctionnement, et ce depuis toujours. D'un pas nonchalant, il traversait le jardin jusqu'à la boite métallique. Et il crevait ses pneus comme elle avait crevé son cœur. Ces mots, il ne les avait jamais prononcés, la fierté étouffant ses sentiments, il n'avait jamais été honnête sur ce point. Malgré les cinq années passées, la douleur était toujours vive, elle le lançait, des jours plus que d'autres. Comme aujourd'hui. La vue de sa voiture réveillait les souvenirs, rouvrait les plaies qui penaient à cicatricer. Refusant de dévoiler une quelconque faiblesse, ou une quelconque emprise de la jeune femme sur sa vie, il avait gardé le silence. Ne rien dire pour ne rien ressentir. Mensonge idiot. Il aurait pu simplement apercevoir la voiture et rentrer chez lui se coucher. Mais elle lui manquait et la détestait lui permettait de la garder proche de lui. La peur qu'elle finisse par l'oublier le ronger, alors il réapparaissait de temps à autres, comme une piqûre de rappel, comme un violent souvenir du passé qui ne serait pas décidé à disparaître. Il avait peur qu'elle l'oublie avec le temps, aux côtés de son mari, qu'il finisse par s'évaporer de ses pensées. La détestait et faire de sa vie un enfer restait le dernier moyen qu'il avait de lui rappeler qu'il était là. Toujours là, quelque part. La détestait était mieux que l'oublier, même si c'était plus douloureux. La douleur était, de toute façon, la base de leur relation. Ils n'avaient jamais su s'aimer autrement.

Posté derrière la baie vitrée, il gardait son regard fixé sur la rue, guettant un quelconque mouvement. Une ombre descendait l'allée de la maison voisine jusqu'à la voiture. Un rictus étirait les lèvres de Miles alors qu'il la voyait donner un coup dans la carrosserie. Elle allait certainement restée coincée ici un moment, le temps qu'une dépanneuse fasse le déplacement. Il décidait alors de tourner les talons et se servir un verre. Accoudé au bar de la cuisine, le verre dans la main, il attendait que la sonnette retentisse, qui lancerait l'alerte à la tempête qui allait s'acharner sur lui. Mais contre toute attente, ce n'était pas la sonnette qui l'attirait dehors mais bien le bruit d'une voiture qui démarre. D'un geste vif, il tirait le rideau pour voir si la voiture était toujours là et il apercevait Carmen qui en sortait après avoir arraché la balustrade de son jardin. Un juron traversait ses lèvres, même si venant d'elle, ça ne l'étonnait pas vraiment. Il avait avancé le premier pion, il avait déclaré la guerre et il n'en attendait pas moins venant d'elle. Il sortait en trombe de la maison avant de secouer désespérément la tête devant le triste spectacle. Une moue ironique prenait place sur son visage lorsqu'elle justifiait l'accident par sa maladresse récurrente. N'est-ce pas. Il n'avait pas oublié la tâche d'alcool dans le dos de sa chemise et elle ne devait pas avoir oublié la réflexion qui avait suivie. Ironiquement, c'était dans ces moments là qu'elle lui manquait le plus. Quand elle cherchait à le blesser, quand elle élevait la voix, quand ses poings se serraient sous l'effet de la colère. Il sortait une autre cigarette de sa poche, il en aurait besoin pour survivre à ce qui allait suivre. Il lui adressait un signe de la tête avant de baisser les yeux sur sa montre. “Hm, vu l'heure, oui, tu vas rester coincée un moment, je pense. Tu devrais appeler une dépanneuse dès maintenant si tu ne veux pas passer la nuit dans ta voiture.” lui lançait-il en s'adossant au poteau du porche. “Et t'en fais pas pour la balustrade, Asher s'en occupera.” Ses mots étaient accompagnés d'un geste indolent en direction du bois écrasé. Ne pas lui montrer qu'elle l'avait énervé, qu'il aimerait crier, ne pas lui montrer qu'elle peut lui faire perdre le contrôle. Asher rira sûrement en apprenant que c'est Carmen qui l'a détruite, mais il était sûr que son ami lui rendrait ce service. Il haussait les épaules. Une balustrade pouvait se réparer, un cœur en miettes, pas si sûr. Puis il avait joué, il l'avait cherchée, il ne pouvait pas lui en vouloir de lui rendre l'appareil. Il aurait même été déçu d'une réaction moins flamboyante. “Dans le pire des cas, tu peux toujours demander à ta meilleure amie de t'héberger.” déclarait-il avec un signe de tête en direction de la maison voisine. Silencieusement, il désirait en savoir plus sur cette relation. Il les avaient entendues rire tout à l'heure, elles semblaient proches, alors qu'un fossé séparait les deux femmes. Soufflant la fumée hors de ses poumons, il ne la lâchait pas du regard. Il aurait pu utiliser la situation comme excuse, mais ce serait détruire sa fierté. Il préférerait la savoir chez lui que chez sa voisine. Dans ses draps plutôt que dans ceux de Jake. Il détournait le regard quelques secondes à cette pensée. “Tu devrais prévenir Jake aussi. Il ne faudrait pas qu'il se fasse des idées.” Miles ne portait pas vraiment Jake dans son cœur. L'annonce du mariage avait été difficile à accepter. Carmen semblait avoir tourner la page plus rapidement que lui; envieon un an après leur rupture, la belle avait l’alliance au doigt. L'invitation à ce mariage avait fini de l'achever: que de choix qui faisait qu'il la détestait un peu, qui lui donnait l'impression qu'elle le piétinait avec un certain plaisir à la moindre occasion donnée. Il serait tellement plus simple de tout effacer, de rayer cette partie de sa vie, de passer à autre. Mais il la détestait autant qu'il l'aimait. Il tentait de tout faire pour ne pas le montrer, mais elle tenait au creux de sa main. Un sourire aux lèvres il essayait de prendre le contrôle, de lui montrer qu'il ne lui appartenait pas. Mais ce n'était qu'une illusion qu'il avait du mal à accepter. Elle le tenait, et ce depuis le moment même où elle lui avait cassé le nez le soir de leur rencontre dans ce bar miteux, et ce quoi qu'il fasse.
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Re: hope ( evaporated ) -- w/miles | Lun 15 Oct - 17:13
Il reste là, à te balancer des évidences quand tu meurs d’envie de lui faire ravaler son petit sourire satisfait, « Si Asher accepte de jouer ta bonne à tout faire grand bien lui fasse mais ne me dis pas ce que je dois faire. » comme si t’avais besoin de lui pour savoir qu’une dépanneuse serait nécessaire à te sortir de là. En outre t’as pas l’intention de camper dans son jardin plus longtemps, sa proximité devenant indésirable maintenant que t’as quitté le doux nectar que te versait sa voisine d’à côté. T’imposer subjectivement à lui est une chose, te maintenir matériellement à quelques mètres de sa personne durant plusieurs heures est un pari que t’es toujours pas prête à lancer. Vous auriez tôt fait de vous arracher les yeux avant même que l’aube ne perce le ciel. Ce dernier gronde de plus belle au-dessus de vos têtes, témoin des éclairs invisibles qui éclatent entre vous, parfois t’aimerais planter un stéthoscope dans les nuages pour écouter le bruit de la pluie qui se fabrique. Cette nuit elle se fait plus handicapante qu’apaisante, pas assez toutefois pour t’empêcher de fuir les environs, calant ton sac sous ton bras tu refermes la portière d’un coup sec en lui tournant le dos, bien décidée à entreprendre ton ascension jusqu’au ranch à pieds ou en stop. Hors de question d’attendre toute la nuit une dépanneuse qui ne se pointera de toute manière pas avant les premières lueurs du jour, écrasant sous ton talon ses jolis bosquets t’atterries dans son allée pavée avec nonchalance tandis que ses derniers mots t’extorquent un rictus narquois. Parce qu'il aimerait bien savoir Miles, ce qui te lie à sa charmante voisine. Tu l’entends dans cette curiosité légère de sa voix, imperceptible pour les autres mais si aisément interceptée par toi qui la connais par cœur, ses moindres variations et ses hésitations. Il voudrait comprendre comment, quand et pourquoi. Des raisons passées sous silence, derrière la moquerie se camoufle la recherche de réponses qui resteront dans l’obscurité, tu lui laisses volontiers la maigre consolation de sa raillerie refusant d’accéder à sa réelle requête. Tu préfères le laisser dans le flou, qu’il s’éloigne dans les tréfonds de l’imaginaire concernant ta relation avec Dani. Vous pourriez vous arrêter là, vous devriez vous arrêter là, le raisonnable n’a jamais fait partie de vos conditions et lorsqu’il ouvre de nouveau la bouche tu t’arrêtes dans ta cavale, il ne pouvait pas se contenter de si peu franchissant une première limite qui te pousse cette fois au rire. Un rire qui n'en est pas un. Un rire pour maquiller ta solitude, la vacuité de ta vie « Je te remercie de tes conseils matrimoniaux… » lui réponds-tu tes commissures toujours brodées de cet amusement acerbe « …quelle prévenance, je transmettrais à Jake tes amitiés. » vos échanges teintés d’hypocrisie te donnent cependant matière à réflexion, tu devines que si par un malheureux hasard Jake te devance cette nuit il ne sera guère enchanté que tu le rejoignes à une heure si tardive. S’il passe la nuit dehors en revanche tu n’auras même pas droit à un simple coup de fil. Parce que vos rapports sont ce qu’ils sont et qu’il te destitue de ce qu’il se permet. Ça, tu n'en parles pas. Même à tes amis. Au début, t’as essayé de décrire les regards, les retards, les prétextes. T’as essayé de raconter les non-dits, les soupçons, les insinuations. Les stratégies d'évitement. L’infidélité intelligible mais palpable. Cette accumulation de petites vexations, d'humiliations souterraines, de faits minuscules. T’as essayé de raconter l'engrenage, comment cela est arrivé. A chaque fois, l'anecdote t’a semblé ridicule, dérisoire. Dégradante. A chaque fois, tu t'es interrompue. A Miles tu ne pourrais te confier sur les déboires de ton union sans avoir l’impression néfaste de perdre deux fois plus dans l’entreprise, t’adoptes la tactique de la déviation et des boulets de canon « Et puis, toi et moi on sait, qu’il n’y a pas d’idée à se faire. » tu te devais d’ajouter mesquine, d’insister que toi et lui c’est mort. Enterré. Assassiné serait plus exact. Vous avez planté en votre sein la lame du parjure y’a très longtemps déjà. Il y a bien les souvenirs, mais quelqu’un les a électrifiés et connectés à vos cils, dès que t’y penses t’as les yeux qui brûlent. Maintenant qu’il fait tout le temps nuit sur lui. « Rentre chez toi Miles, je compte faire de même. Te défiler, c’est encore ce que tu sais faire de mieux. » un dernier regard dans sa direction et tu te diriges vers le macadam, recouvrant ta chevelure de ton perfecto pour éviter les gouttes qui à présent tombent en trombe sur ta figure. Inutile d’apporter plus de précisions, il a conscience du sous-texte derrière ta remarque, celle qu’il s’est permis à votre dernière rencontre t’as laissé agressive et fracassée. Un typhon intérieur qui ne réclame qu’à sortir alors qu’à peine t’as autorisé une bourrasque de s’échapper, prévisible mais à retardement. Le passé… croire naïvement qu’il est derrière vous et il revient vous faire des queues de poisson. Il réclame des comptes, pose des questions. Il joue les justiciers. Le passé n’oublie jamais. Il revient toujours. Avec une ardoise à régler. Il n’aime pas les histoires inachevées. La vôtre est un putain de point-virgule en plein milieu de la route, Miles te fait payer pour l’autre souffrance. Celle que tu lui as infligé dans l’insouciance de ta jeunesse, quand tu te permettais des bavures et que tu croyais qu’il te suffisait de réapparaître pour qu’il oublie tout. Y’a de ces écartées inoubliables. Impardonnables.
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Re: hope ( evaporated ) -- w/miles | Lun 15 Oct - 23:23

Il restait là, appuyé contre le porche, la pluie dévalant devant ses yeux. Du répondant, elle en avait toujours eu, Carmen. Personne ne lui marchait sur les pieds, personne ne lui dictait sa conduite. Il levait les mains devant lui, l'air innocent, soufflant presque qu'il n'avait fait que lancer une idée comme une autre. Dissimulé derrière la fumée de a cigarette, il l'observait mettre son sac sous son bras, comme prête à partir. Le bruit de la portière qui claquait le faisait presque sursauter. Ses sourcils se fronçaient alors qu'elle tournait les talons, en prenant bien soin d'écraser ses bosquets. “Ne fais surtout pas attention où tu marches, il n'y aucun problème. Vraiment.” L'ironie traversait ses propos alors qu'il levait le menton en sa direction, un sourire plus que forcé sur le visage. Il lui jetait quelques mots concernant la voisine alors qu'elle se trouvait dans l'allée. La pluie couvrait presque sa voix, mais il voulait savoir. Intriguée par la relation entre les deux femmes, il avait balancer cette phrase presque innocente, espérant qu'elle donne des détails, une maigre information qu'il puisse se mettre sous la dent. Il ne parvenait pas à imaginer sa voisine et Carmen, riant aux éclats, bras dessous bras dessus. Deux mondes incompatibles à ses yeux, comme si quelque chose se tramait derrière tout ça. Son esprit un peu pervers avait bien imaginé un autre scénario, mais il avait vite chasser cette idée. Le sérieux avait pris le dessus, savoir ce que Carmen faisait dans la maison d'à côté l'intriguait réellement. Mais elle n'en disait rien. A travers les gouttes, il croyait avoir aperçu un léger sourire. Et elle continuait dans sa lancée, descendant son allée. Cette vue l'avait fait réagir, un pas en avant à la vue du dos de Carmen s'éloignait. Il aurait pu la laisser partir, mais son corps ne réagissait pas de la sorte. Il avait fait un pas en dehors du porche, pour être sûr qu'elle l'entende. La pluie s'écrasait sur son visage alors qu'il se retenait de prononcer son nom pour qu'elle s'arrête. La première chose qui lui était passé par la tête pour la garder dans son jardin n'était pas des plus brillantes, mais il savait qu'elle ne pourrait s'empêcher de répliquer. Il prononçait le prénom de Jake, cherchant la petite bête, pour la piquer, pour la faire réagir. “Parfait.” soufflait-il avant de passer sa main dans ses cheveux mouillés. Il se faisait mal en parlant de Jake, remémorant des souvenirs difficiles, la trahison, le début d'un affrontement sans fin réelle. Ils étaient dans un perpétuel combat, une danse dont ils connaissent les pas par cœur, l'un prenant l'avantage sur l'autre, pour qu'ensuite les rôles s'inversent. “Mais on n'est jamais sûrs de rien, après tout.” ajoutait-il sans la lâcher du regard. Surtout quand son sang est mélangé à l'alcool. Il se posait la question à présent. Avait-il saboter les pneus de la voiture pour l'agacer ou pour qu'elle reste coincée devant chez lui? Peut-être un peu des deux, mais il ne l'avouerait pas à haute voix. Avec elle, les choses ne se passaient pas autrement, c'était en équilibre sur un pied, puis sur l'autre. En permanence sur le point de tomber, de chuter dans le vide. La sensation de vide quasi omniprésente. Puis il s'avançait doucement avant de passer une main lasse sur son visage, pour chasser la pluie et la soudaine tristesse qu'il ressentait. “Ah, parce que je suis le seul à m'être défiler peut-être? Tu fais chier, Carmen.” Il avait haussé la voix, elle avait appuyé là où ça fait mal et les mots avaient fusés hors de sa bouche. Il détestait parler de cet événement qui les avait marqué tous les deux, le tournant de leur relation. Mais peut-être qu'il l'avait cherché après tout, il avait lancé la première pique il y a de ça quelques jours. Sans réfléchir, il avait lancé la remarque assassine, sachant qu'il lui ferait mal, sachant qu'il y aurait une vengeance, un retour de flamme. Sûrement trop de non-dits, du ressenti refoulé, camouflé, qui se délivre à travers les sous-entendus, à travers ses petites remarques lancées au vent. Elle lui tournait le dos, il la voyait déjà partir et disparaître au bout de la rue. Un autre pas en avant. “Et tu comptes rentrer comment? A pied, sous la pluie?” Il riait devant le ridicule de l'idée. En levant la main en sa direction, il remarquait que sa cigarette, humide, s'était éteinte. Sous le coup de l'énervement, il la jetait plus loin. “Après tout, je m'en tape. Mais là c'est toi qui te défile.” Sans rien ajouter, il tournait les talons et rejoignait le porche qu'il avait quitté quelques minutes plus tôt. Il essorait son tee-shirt nerveusement. C'était comme si la rupture s'éternisait, comme s'il restait des mots à prononcer, des erreurs à pointer du doigts, des excuses jamais formulées. L'ombre de Carmen flottait sur sa vie, une page qu'il ne parvenait pas à tourner puisque la page n'était pas terminée. Il n'y avait pas eu de vraie fin et ça les rongeait.
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trente-et-une années avalées, recrachées, au rythme de la fureur de vivre sous les cendres encore fumantes d'une jeunesse fluorescente.
love status :
mordue jusqu'à l'âme par un clébard.
past time :
irma revisitée qui lit les lignes de vie planquée derrière ses airs de gitane. arnaqueuse à temps-plein.
in mount juliet since :
trop longtemps. l'âme imprimée par la country.
address :
(45) rutland, mount juliet.


— the long way.
jukebox:
relationships:
availability: OPEN 1/4 (jake, jam, tc, miles)

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Re: hope ( evaporated ) -- w/miles | Mer 17 Oct - 21:10
« Tu crois ça ? » tu réponds plus pour toi que pour lui ta voix étouffée par le vacarme de l’orage qui éclate de plus belle, cherchant à masquer votre querelle ambiante, à mi-chemin entre la discussion venimeuse et la dispute insipide. C’est ne jamais aller au fond, rester en surface comme si vous aviez peur de franchir une limite qui cette fois vous éloignerait pour de bon. C’est vrai, vous n’êtes sûrs de rien mais tu le sens pourtant, ces mots inavouables qui se refusent à sortir même après toutes ces années. Parfois toi comme lui vous vous autorisez un avant-goût, comme ce soir-là au Riverfront Tavern, quelques dards empoisonnés qui s’échappent dans la désolation de l’instant écorchant la peau pour y laisser de ces plaies invisibles que vous avez apprivoisé avec le temps. Faudrait pas réclamer un antidote durable de crainte de les voir cautériser pour de bon. Ça serait presque poétique si c’était pas si vain, entretenir les non-dits avec assiduité et se complaire dans l’inachevé. C’est comme ça que tu fonctionnes, depuis gamine. T’es une sous-douée du deuil. La peau à l'intérieur de ton cerveau est constellée de bleus qui ne s'effacent jamais. T’es une femme-grenier. Tu gardes tout. Si on plantait une caméra au coeur de ta mémoire, on pourrait reconstituer ta vie, comme dans un studio de cinéma. De la joie sauvage à la colère noire en passant par la fréquence d'un battement de cils, tout est intact. Avec Miles aussi. Rien n’a bougé, ça a juste pris la poussière dans un coin, attendant avec lassitude d’être déplacé vers l’avant ou l’arrière. Relégué aux reliques amoureuses votre histoire s’est emmitouflée dans le ressentiment, prenant des allures de châtiment pour combattre l’ennui. Les ex qui parviennent à devenir amis, tu ne les comprends pas. Et cependant, quand on a aimé… et qu’on a rompu… Où va tout cet amour ? Sans que tu t’en aperçoives, t’as glissé d’un homme à l’autre. Déshabillant Miles de ses beaux atours pour en habiller Jake. L’amour s’est-il évaporé pour autant ? On se détourne un instant, on saisit un détail et la braise s’éteint. « Qu’est-ce que ça peut bien te foutre ? » lui hurles-tu manquant de lui lever ton plus beau majeur au passage, tu te cramponnes au peu de patience qu’il te reste tandis qu’il se moque ouvertement de ton idée saugrenue. Rentrer à pieds sous la pluie. En pleine nuit. Une lueur de génie que t’as eu là c’est certain, d’un autre côté s’attend-t-il à une autre réaction de ta part ? T’en doutes. Il te connait trop bien pour prétendre à l’issue où tu aurais gardé le silence attendant sagement devant chez lui que ta dépanneuse sonne le glas de la délivrance. Et en même temps tu devines, que l’action n’était point réfléchie, l’envie de t’emmerder boutant toute logique dehors il a cédé à ses vieilles habitudes comme à chaque fois. Enfonçant tes ongles dans le cuir de ta veste tu la maintiens toujours par-dessus ta tête, tu creuses la distance entre vous guettant des phares lumineux dans la pénombre mais il parle, il parle sans cesse sans savoir s’arrêter, les paroles de trop qui marquent la ride du lion entre tes deux yeux alors que le froncement de sourcils s’accentue. « Moi je me défile ? » tu répètes derrière lui un peu plus fort encore, comme si t’avais pas bien compris la première fois, c’est pas un problème de compréhension mais d’assimilation. La pilule descend douloureusement dans ta gorge, il ose te tourner le dos pour revenir en toute hâte vers la lueur de son séjour après avoir claqué le dernier affront. Tu retournes sur tes pas, tes talons claquant en harmonie avec le tumulte des gouttes, tu t’arrêtes de nouveau devant son allée pas tout à fait sûr de vouloir faire d’avantage de chemin jusqu’à lui « Allez vide ton sac Miles. Puisque tu sembles avoir TANT de choses à dire ! »  à dire il y’aurait beaucoup en effet, vous avez si bien appris à tout entasser et fermer à double tour dans une pièce interdite que désormais le fait même de passer devant et effleurer la poignée vous effraie. Les secondes paraissent des heures, il t’accusait de fuir te voilà maintenant guerrière d’1m65 campant fermement sur son seuil en le mitraillant du regard, tu veux qu’il cesse de comprimer ses mots parce que tu l’as offensé. « Arrête de te protéger en t'abritant derrière une fausse désinvolture. Fou moi des coups, assomme-moi mais qu'il se passe enfin quelque chose. » lâches-tu dans un souffle, une réclamation, un soupir lasse. Au fond, t’espères plus rien, tu sais d’avance que ça sera un pas en avant pour deux en arrière mais le surplace t’épuise, cette nuit encore plus que les autres, l’impression féroce qu’un poids reste accroché à ta cheville. Vous vous trimbalez vos cœurs comme des boulets de chair. Ils traînent derrière vous et vous vous les emmêlez tous les deux.
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