-- yesterday got away.

La famille, un terme on ne peut plus restreint à ses yeux. Un mot avec lequel on ne peut jouer - encore moins se jouer de quelqu'un. Le cercle est court, la croyance pourtant grande. Sa famille ne brille que dans ce regard azuréen similaire au sien, sa figure maternelle. Cette dernière, son modèle à suivre lorsqu'il était enfant, l'un de ses principaux pilier sur son aventure sur la terre. Elle est celle qui l'a élevée en toute conscience de cause, celle qui lui a offert le meilleur jusqu'à aujourd'hui. Elle n'a jamais pliée les genoux, courbée l'échine face à l'obstacle. Maman, c'est le courage, la volonté et l'amour emplit de sécurité. Quand à son père, son identité brille sur les jaquettes et sa voix résonne dans les ondes. Il brille par son absence, l'ombre d'un individu qui ne lui a jamais manqué bien au contraire. -- elle a les yeux revolver, elle a le regard qui tue. elle a tirée la première, m'a touchée c'est foutu. Une mélodie toute française que l'on fredonnait à l'époque. cette époque même où ils se sont connus. C'est vrai pourtant, c'est elle qui l'a observé, c'est elle qui l'a touché avec son regard songeur d'où émanait une telle douceur. Sora. C'était l'appellation de la femme de sa vie, de la mère de son enfant. une perle dont l'éclat n'est plus, dont la vie a été arrachée des suites d'un accident de voiture auquel elle succombe. huit années de relation, sept années de vie commune dont une fillette de cinq ans aujourd'hui consécration de l'amour qu'ils se portaient. sa disparation - aussi brutale soit-elle - il n'en parle que très peu. cependant auprès d'Ema les discussions et les souvenirs fusent. -- nespresso, what else. entre ses lèvres, l'accent latin donne du charme. un énième clin d'œil qui soutient la thèse des statistiques, celles où la caféine est une addiction commune à beaucoup d'américains. et oui, il ne peut s'en passer. une bonne journée débute toujours par un bon latte macchiato parsemé de cannelle. rien de mieux, rien de moins et ce en continuité toute la journée. -- jeune encore dans la branche qui est la sienne, sa renommée dans le domaine de la médecine a d'abord était un murmure dans les couloirs de sa faculté, puis quelques temps plus tard dans l'hôpital où il travaillait. Les divers statut avant d'être chirurgien pédiatrique, c'est en des lieux qu'il connaît comme sa poche. A son tour, le Faulkner à pris des élèves sous son aile. Essayant au maximum de leurs enseigner la détermination réfléchie qui demeure la sienne. Son mentor - lui-même - n'a pas hésité une seule seconde à lui confier des dossiers lourds de conséquences. Ces dernières, il ne faut pas croire que l'humain en lui, que le professionnel en lui ne les redoutent pas, bien au contraire. Analytique, observateur, ingénieux, le brun sait le discerner avec une rapidité qui lui est connue. Une notoriété qui est venue à lui sans qu'il ne la désire, qu'il apprivoise avec beaucoup de prudence mais surtout d'humilité. Je fais uniquement mon travail, celui de sauver des vies. Je ne suis pas le hasard, mais la seule chose que nous pouvons faire s'est de peut être le déjouer. Des paroles qui sont toujours les mêmes - encore aujourd'hui. Il y a deux années, presque jour pour jour, il décide de s'éloigner de cette existence qui lui rappelle sans cesse sa femme. Même au bout de son dernier souffle, elle lui fait promettre de ne jamais renoncée à leur projet. Celui de laisser leur quotidien à New York pour une vie où il avait grandit par le passé. Il n'a pu qu'acquiescer d'un lent signe de tête. Sora a toujours su qu'il était un homme de parole, une manière indirecte de le pousser à aller de l'avant. pour lui, pour leur fille en bas âge, pour elle. De son ailleurs, elle partage aussi ce vœux, il le sait. Ainsi, il plaque tout pour revenir à son rêve de gamin, celui d'ouvrir un cabinet médical où il pratique son métier  en tant que médecin pédiatre. -- Rey, voilà un défilé de mois où le temps s'écoule et où l'homme n'existe qu'en tant que père, qu'en tant que médecin. Des statuts forts prononcés, forts vivaces au quotidien. Ils le maintiennent en action, ils le rendent vivant au loin des pensées qui s'infiltrent lorsque la musique classique tourbillonne. Chaque brin de silence lui rappelle l'absence de son épouse. Elle était le centre de son univers, celle envers qui il s'est engagé, éloignant les craintes qui pesaient sur son être. Nombreux ont été ceux à les soutenir. Pourtant, le visage de sa belle sœur est celui apparaît comme un éclat de soleil. Une lumière douce et magnanime, un écho au miroir au sein duquel il a appris à se reposer quelques fois. Il remarque le changement de son comportement, les expressions de son regard n'étant jamais les mêmes. Aveugle à l'évidence, les sentiments de cœur semblent être un véritable mystère pour le médecin qu'il est.

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