Cette fille, elle te colle depuis que tu es arrivé. Cette fille est belle et gentille. Mais cette fille, elle n’est pas pour toi. Ou plutôt tu n’es pas fait pour elle, tout comme tu n’es fait pour aucune fille d’ailleurs. Tu l’as rencontré lors de ton premier jour de stage, tu te souviens avoir flirté avec elle, comme tu sais si bien le faire. Sans plus, au départ. Un soir, t’es sortis avec elle, vous avez passé la soirée ensemble, c’était sympa. Vraiment, tu t’es bien amusé et elle aussi visiblement puisqu’elle ne veut plus te lâcher. Tu l’avais pourtant prévenu, que tu ne veux rien de spécial, tu lui as même dit que tu avais une copine. Menteur. Mais parfois, ça peut aider le mensonge. Tu lui as même dit qu’elle connaissait ta copine puisqu’elle travaille avec elle. Menteur. Mais quand tu lui as dit cela, tu avais une personne en tête. Aidia. Alors que tu es en face d’elle, elle te demande qui est cette fille. Et tu tournes le regard un instant, un sourire s’installe sur tes lèvres lorsque tu vois la dite Aidia entrer dans la pièce. Coïncidence ? Très belle coïncidence oui. La fille, elle suit ton regard, avant de poser ses yeux sur toi un regard à la fois choqué et interrogatif. « Désolé », tu lui dis en te dirigeant d’un pas décidé vers celle qui pendant un instant tu fais passer pour ta petite amie. Il n’y a que vous trois dans la pièce, super. Lorsque tu arrives à sa hauteur, tu te places en face d’elle, de dos à la jeune femme dont tu essayes de te débarrasser et tu déposes un baiser au coin des lèvres d’Aidia. « Attends qu’elle s’en aille avant de me gifler s’il te plait », tu lui chuchotes en souriant, avant de la prendre dans tes bras, lui laissant limite pas le temps de réagir. T’es un connard Jem, tu le sais. Mais ce n’est pas ta faute. Disons que tu aimes plus ta liberté que le fait de vivre une histoire d’amour. Et puis l’amour, sérieusement ? C’est tellement surfait que ça te ferais presque gerber parfois. Ça sert à quoi vraiment de s’enchainer dans une relation connaissant de toute façon la fin de l’histoire. Une rupture. Une séparation. Des larmes. De la tristesse. Parfois même de la colère. Pourquoi s’endurer cela alors qu’en réalité tout peut être très simple. Tu finis par te détacher de ton amie alors que la jeune femme part de la pièce. « Ok, me tape pas », tu commences par dire, « mais fallait vraiment que je me débarrasse d’elle et tu étais là… et… j’ai pas réfléchis », tes excuses aurait pu être vraiment sincère si tu n’avais pas ce petit sourire au coin de tes lèvres. En effet, tu n’as pas pensé une seconde qu’Aidia est sur son lieu de travail contrairement à toi. Mais t’es comme ça Jemaël, tu ne réfléchis qu’après les actes. Un jour peut-être Jem tu changeras. Un jour peut-être.
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Aidia Castelli ✿ start the car and take me home
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Re: always here when we need it (aidia) | Ven 19 Oct - 2:16
C'était une journée comme toutes les autres, enfin c'est ce que je me disais tout le temps. J'aimais ce que je faisais, et malgré ce sourire qui conviendra, je repensais toujours à mon très cher jumeau. Il était revenu maintenant, tout devrait bien se passer. Je sortais de mes pensées. C'était un matin à peu près comme les autres, routine qui me colle a la peau, solitude qui me suit toujours. Je me préparais rapidement, et partais au travail, café à la main, comme d'habitude. À mon arrivée, je saluais un peu tout le monde. Mount Juliet était une petite ville sympa, où il y faisait bon vivre, mais où il ne s'y passait pas vraiment grand chose, à mon grand damne. Alors le moindre évènement, le moindre fait divers, me faisait sauter de joie. Mais ça restait le genre de routine qui me convenait malgré tout. Je m'occupais de la ferme, puis travaillais, cherchant ne serait-ce qu'une once d'information importante pour la ville, pour notre quotidien. En réalité, depuis petite j'ai toujours voulu être au service des autres, de la population, de la ville. J'avais envie de faire quelque chose de ma vie, de me sentir utile, en quelques sortes. Alors le journalisme pour moi est apparu comme une espèce d'évidence, parce que je me sentais comme utile en apportant l'information directement aux habitants qui ne vivent qu'au rythme des médias, pensais-je. Bien sûr, certains trouveront ça ennuyant de rester dans une petite ville du Tennessee, presque au milieu de nulle-part. Pourtant moi j'y trouvais du repos, j'y trouvais aussi de la chaleur humaine, un sentiment de proximité plus importante que dans la capitale. La ville n'a pas trop changé depuis le temps que j'arpentais ses rues. Cette ville qui m'a vue naître, grandir, me disputer, aimer, et trouver ma voie. Mais bref, me voilà, me déambulant dans les couloirs du studio de télévision locale, quelques dossiers portés au bras, et le téléphone dans l'autre main. Le look basique et cliché d'une journaliste. Je ne prêtais pas tellement attention à ce qui m'entourait à cet instant, étant bien concentrée dans ce que je faisais, plongée dans les dernières nouvelles de la ville. J'entrais dans une pièce, levais la tête, puis aperçu notre fameux stagiaire. Je lui souriais, pensant qu'il était en train de passer du bon temps et en bonne compagnie. Sauf que surprise, Jemaël était Jemaël -ça on ne pouvait pas le lui enlever- et qu'il essayait de me charmer, ou de m'utiliser, voire les deux. C'est qu'à cet instant -et comme bien trop souvent- je ne savais pas si je devais rire ou pleurer avec lui. Il me désespérait autant qu'il me divertissait. Cette contradiction me faisait lever les yeux au ciel. Donc surprise, je restais stoïque, essayant malgré tout de ne pas le montrer, attendant avec impatience de passer mes nerfs sur Jemaël. Je me contentais de sourire, jouant la bonne copine, attendant alors que ladite inconnue s'en aille. La pauvre, pensais-je. "Alors t'as intérêt à avoir une bonne raison pour avoir fait ça ! Mais la pauvre, et en plus tu m'impliques dans tes histoires !" lui répondis-je enfin à haute voix. "Qu'est-ce qu'elle t'a fait ?!" finissais-je, croissant les bras.
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C'était une journée comme toutes les autres, enfin c'est ce que je me disais tout le temps. J'aimais ce que je faisais, et malgré ce sourire qui conviendra, je repensais toujours à mon très cher jumeau. Il était revenu maintenant, tout devrait bien se passer. Je sortais de mes pensées. C'était un matin à peu près comme les autres, routine qui me colle a la peau, solitude qui me suit toujours. Je me préparais rapidement, et partais au travail, café à la main, comme d'habitude. À mon arrivée, je saluais un peu tout le monde. Mount Juliet était une petite ville sympa, où il y faisait bon vivre, mais où il ne s'y passait pas vraiment grand chose, à mon grand damne. Alors le moindre évènement, le moindre fait divers, me faisait sauter de joie. Mais ça restait le genre de routine qui me convenait malgré tout. Je m'occupais de la ferme, puis travaillais, cherchant ne serait-ce qu'une once d'information importante pour la ville, pour notre quotidien. En réalité, depuis petite j'ai toujours voulu être au service des autres, de la population, de la ville. J'avais envie de faire quelque chose de ma vie, de me sentir utile, en quelques sortes. Alors le journalisme pour moi est apparu comme une espèce d'évidence, parce que je me sentais comme utile en apportant l'information directement aux habitants qui ne vivent qu'au rythme des médias, pensais-je. Bien sûr, certains trouveront ça ennuyant de rester dans une petite ville du Tennessee, presque au milieu de nulle-part. Pourtant moi j'y trouvais du repos, j'y trouvais aussi de la chaleur humaine, un sentiment de proximité plus importante que dans la capitale. La ville n'a pas trop changé depuis le temps que j'arpentais ses rues. Cette ville qui m'a vue naître, grandir, me disputer, aimer, et trouver ma voie. Mais bref, me voilà, me déambulant dans les couloirs du studio de télévision locale, quelques dossiers portés au bras, et le téléphone dans l'autre main. Le look basique et cliché d'une journaliste. Je ne prêtais pas tellement attention à ce qui m'entourait à cet instant, étant bien concentrée dans ce que je faisais, plongée dans les dernières nouvelles de la ville. J'entrais dans une pièce, levais la tête, puis aperçu notre fameux stagiaire. Je lui souriais, pensant qu'il était en train de passer du bon temps et en bonne compagnie. Sauf que surprise, Jemaël était Jemaël -ça on ne pouvait pas le lui enlever- et qu'il essayait de me charmer, ou de m'utiliser, voire les deux. C'est qu'à cet instant -et comme bien trop souvent- je ne savais pas si je devais rire ou pleurer avec lui. Il me désespérait autant qu'il me divertissait. Cette contradiction me faisait lever les yeux au ciel. Donc surprise, je restais stoïque, essayant malgré tout de ne pas le montrer, attendant avec impatience de passer mes nerfs sur Jemaël. Je me contentais de sourire, jouant la bonne copine, attendant alors que ladite inconnue s'en aille. La pauvre, pensais-je. "Alors t'as intérêt à avoir une bonne raison pour avoir fait ça ! Mais la pauvre, et en plus tu m'impliques dans tes histoires !" lui répondis-je enfin à haute voix. "Qu'est-ce qu'elle t'a fait ?!" finissais-je, croissant les bras.
