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 misfortune (jem)

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misfortune (jem) | Dim 14 Oct - 18:49
Okay. Aujourd'hui, j'le sens pas. Nan, j'vous jure, j'ai un radar, pour ça, j'le sens que j'le sens pas. Ca fait depuis que j'me suis levée, ou j'ai l'impression que je fais que enchaîner les petites merde de la vie qui ont l'air de rien, comme ça, mais qui, accumulées, tout de suite ça devient beaucoup moins sympa. Nan, mais faut le dire. Tout plein de p'tites merde qui m'ont rendue en retard et qui m'ont empêchée d'ouvrir la boutique à l'heure de d'habitude, ce matin. Et bien sûr, comme tout ça n'était apparemment pas assez au goût de monsieur le destin, c'est aujourd'hui que la porte d'entrée de la boutique a décidé de faire des siennes, et je sais pas pourquoi, dès qu'elle claque, on ne peut plus la rouvrir sans les clés. Ca va que j'm'en suis rendue compte la première fois quand j'étais à l’intérieur et que j'ai pu du coup remédier à tout ça sans trop de casse. Bon, du coup, comme je vais pas laisser mes clés à disposition des clients, tout ce qu'il y a a faire en attendant demain - parce que bien sûr aujourd'hui le serrurier avait trop a faire... - c'est de laisser la porte grande ouverte avec le cale-porte. Il devrait pas y avoir de problème. Bon, par contre, j'me les caille, mais ça, hein, c'est sûr, ça aurait été trop facile que cette couille arrive en plein été. Bon, par contre, là, je viens de me rencontre compte que j'ai oublié d'aller poster un truc hyper important. mmh. Jusque là la tête dans les papiers, je la relève pour regarder l’intérieur de la boutique : seulement une petite mamie. Et la boite postale et juste au bout de la rue. Ca devrait me prendre qu'une minute si j'me dépêche. Allez, ça devrait le faire. J'attrape la lettre. Mes yeux se posent sur mon blouson. Je le prends, ou pas ? Bon, non, allez, juste pour une minute, ça va, ça va pas me tuer. Allez, go. « Madame ? Juste pour vous prévenir, je vais poster ça rapidement, j'arrive tout de suite, je serais pas longue ! » Bon, ça va, c'est qu'une mamie, une habituée, en plus. un peu dure de la feuille, mais là, elle a l'air d'avoir compris, elle me réponds qu'il n'y a pas de problème. Du coup j'y vais, et, arrivé au pas de la porte, j'me retourne pour lui lancer « Surtout, ne fermez pas la porte si vous partez, d'accord ? » non parce qu'on est jamais trop prudents... elle me répond que d'accord, et du coup, toute contente, j'y vais. J'me dépêche j'me dépêche, et au moment de revenir, alors que j'ai ma boutique dans mon champs de vision, je vois la grand-mère en train de sortir... et d'attraper la porte. Oh-oh. Pressons le pas, j'peux peut-être encore la rattraper. « Madame ! Non, attendez ! Ne fermez pas la po- » ... eh merde. La grand mère s'en va en me saluant toute guillerette, sans se rendre compte de sa connerie. Et moi, j'me retrouve là, comme une conne, devant ma porte fermée. Et bien sûr, j'ai pas pensé à prendre mes clés. Histoire de, j'essaie quand même de l'ouvrir sans clé, en forçant un peu sur la poignée, mais, rien à faire. Et je me retrouve du coup bien conne. « Pourquoi moiiiiiiiiiii » que j'me lamente finalement dans un gros soupir, tête levée au ciel. Ah, nan mais quand je disais, que c'était une journée de merde.
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Re: misfortune (jem) | Lun 15 Oct - 14:23




misfortune.


Ton programme après le travail aujourd’hui était simple : squatter la boutique de bonbons dans le but de voir Gillian. Tu ne travaillais pas toute la journée, seulement une petite partie, aussi tu as tout le loisir d’aller te poser tranquillement. Ce n’est pas nouveau, ce n’est pas la première fois que tu fais cela. Son frère te demande toujours pourquoi tu y vas. Tu lui dis simplement parce que t’aimes les bonbons. Mais il n’est pas con ton pote, il sait très bien pourquoi tu y vas, pour avoir le plaisir de passer du temps avec sa frangine. Ça l’a énervé un temps et souvent il te dit de lâcher l’affaire. Mais Jem, t’es pas comme ça. Tu es le genre de mec à aimer les défis, ceux que tu te fixes seul ou ceux que l’on te donne. Tu apprécies les défis compliqués, même irréalisables. Gillian en fait partis.
Gillian, c’est la grande sœur de ton pote. Lorsque tu l’as vu pour la première fois tu l’as trouvé belle et gentille. Elle a huit ans de plus que toi et lorsque vous étiez plus jeunes ça se voyait énormément. Cependant, ça ne t’empêchais pas d’aller constamment lui parler pour un oui ou pour un non, tu lui offrais des tas de choses, gâteaux, fleurs, bonbons, tout ce que tu avais sous le coude à lui donner. Et ce qu’elle aimait bien te dire c’est « t’es mignon », comme elle le dirait à un gosse. Mais c’est ce que t’étais et c’est d’ailleurs ce que tu es toujours à ses yeux. Pourtant tu as grandis Jem en âge et en taille (d’ailleurs tu es bien plus grand qu’elle aujourd’hui).
Malgré tout cela, tu as toujours gardé ce petit fantasme dans un coin de ta tête. Vous avez tous quelque chose ou quelqu’un que vous ne pouvez pas avoir pour x ou y raison, Gillian c’est ce que tu ne peux pas avoir. Parce que même si tu as grandis, elle ne te prend jamais vraiment au sérieux. Alors toi, tu persistes, c’est presque devenu un jeu. Une habitude. Un rituel.
C’est pour cela que tu te retrouves après le travail un bouquet de fleur dans les mains dans la rue de la boutique de bonbons que tu connais que trop bien maintenant.
C’est en arrivant quasiment à côté du magasin que tu aperçois Gillian à l’extérieur en se lamentant tout en regardant le ciel. Tu ne sais pas trop à qui elle parle, peut-être à celui d’en haut. Quoi qu’il en soit, ça te fait sourire. Non, non Jem, tu n’es pas du tout moqueur. « Parce que les mauvaises choses arrivent toujours aux bonnes personnes » que tu lances alors que tu arrives à son niveau, presque trop sérieusement avec tes phrases à deux balles sortis de je ne sais où. Mais que tu aimes tout de même prononcé parce que même si c’est niais, ça sonne plutôt bien, selon toi. « C’est une connerie de la vie » tu rajoutes ensuite en passant ton bras par-dessus son épaule, avant de déposer un bisou sur son front un sourire en coin. Oui, oui, tu t’improvises tactile avec elle. « Qu’est-ce qui t’arrives ? T’as oublié tes clés ? » Cela ne t’étonnerais pas, dans tes souvenirs les plus anciens et récents la demoiselle est plutôt maladroite et cela t’as d’ailleurs toujours assez amusé.
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Re: misfortune (jem) | Lun 15 Oct - 22:34
J'en peux plus. Ca me désespère. Quelle journée de merde. Qu'est-qu'on a contre moi, hein ? Et moi, aussi, j'aurais pas pu rester au lit, aussi ? J'suis ma propre patronne après tout ! Parce que bon, elles sont bien jolies elles sont bien gentilles, les responsabilités de la vie d'adulte, mais si c'est pour me retrouver enfermée dehors comme ça comme une débile, franchement, autant rester irresponsable... Et c'est là, alors que je suis en plein dans mes soupirs, que j'entends à côté de moi la voix de Jemaël, qui a apparemment assisté à mes complaintes. Je lâche un petit reniflement tenant entre le rire et le dépit à l'entente de sa belle explication philosophique digne d'un Yoda en puissance. « tu te la joues grand sage des montagnes, maintenant ? » je lâche dans un sourire mutin, alors qu'il décide de se servir de moi comme d'une canne en me collant un petit bisou comme quand il était p'tit. C'que j'aime bien, avec Jemaël, c'est que je sais que je peux user de mes sarcasme, je sais que je peux être taquine comme je l'entends, il se vexera pas, bien au contraire, puisqu'il joue aussi de malice. Et du coup, même si de base, c'est un ami du p'tit frere, eh bah on s'entend super bien. Et puis il est tout mignon, ce p'tit, à toujours avoir des attentions toutes gentilles et tout ! « uh, non, enfin, oui, mais... pas vraiment » voilà donc une belle réponse bien claire de ma part quand il me demande si j'ai oublié mes clés. Le froid commencerait donc déjà à freezer mon cerveau ? Et dire que j'étais à ça de prendre mon blouson en partant... « c'est la faute à cette porte, là ! J'sais pas ce qu'elle a, dès qu'elle claque, BIM, on peut plus l'ouvrir ! Et bien sûr, le serrurier, bah il est pas là, aujourd'hui. Que demain. Du coup, moi, bah j'avais mis un cale-porte, j'me disais, 'suffit de laisser la porte ouverte toute la journée, et puis le tour est joué ! Sauf que après, bah j'ai du aller poster ma lettre, et comme y'avait qu'une mamie dans la boutique, j'me suis dis "c'est coooool", la boite postale est juste  côté, après tout ! Du coup je préviens la mamie qu'il faut pas fermer la porte et j'y vais ! Et devine un peu ce qu'elle fait, en partant..... ELLE FERME LA PORTE ! Mais en même temps, j'sais pas à quoi j'm'attendais, c'est une mamie évidemment, qu'elle allait tout entendre de travers ! » alors oui, bon, le flot de parole aussi incontrôlable que le Niagara, comme il dit mon père, c'est cadeau, made in Gigi-land. Mais, bon. Pas ma faute, hein. J'ai besoin d'évacuer. Et puis, je remarque qu'il a un bouquet de fleurs à la main, le Jem-Jem. Et ça me fait un peu arquer un sourcil amusé. Parce qu'il aime bien, offrir des fleurs, ce p'tit bout, il m'a souvent fait le coup, à moi. Mais comme on ne change pas les bonnes habitudes, c'est sur la taquinerie que je décide de me la jouer. « Laisse-moi deviner... vous proposez un nouveau service à la boutique : pour 5$, on promène vos fleurs ! Mais quel dévouement, ça m'impressionne. » J'devrais peut-être faire pareil avec la mienne, de boutique. Même si, honnêtement, j'suis pas sûr que mes produits à moi, ils survivent aux voyages...
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Re: misfortune (jem) | Mar 16 Oct - 10:27




misfortune.



La réflexion de la demoiselle te fait esquisser un petit rire. « Ouais pourquoi pas, vu que je suis synonyme de sagesse, le rôle me va bien », doux mensonge. T’es loin d’être l’incarnation de la sagesse bien au contraire. La réponse de Gillian est tout sauf claire, au départ. D’ailleurs, cela se voit que tu n’as pas très bien compris puisque tu lèves légèrement un sourcil en lui lançant un regard interrogatif. Finalement, elle se lance dans des explications à la fois détaillée et floue, mais tu comprends l’essentiel. La porte a un problème, elle ne s’ouvre pas à l’extérieur sans les clés et une mamie a refermé la porte. En gros. C’est la merde. Et tout au long de son explication t’as un sourire que t’essayes de retenir tant bien que mal, puisqu’en réalité, la situation n’est pas drôle pour la jeune femme. Mais disons que c’est plus son attitude qui te fait sourire que le problème en lui-même. Bien que de nature moqueur elle doit se douter que ça te fasse plus rire qu’autre chose. Elle a appris à te connaitre avec le temps. « Je vois… quelle idée de faire confiance à une petite mamie », que tu commences par dire en rigolant, les belles phrases que l’on déteste tous à l’image de je te l’avais dit. « Non je rigole, promis, j’arrête de me moquer de toi… un peu », fausse promesse puis que tu ne sais pas vraiment si tu en es capable. « Tu n’as pas de double des clés ailleurs ? Genre chez toi ? Ou ? » La solution la plus simple puisque le serrurier n’est visiblement pas disponible aujourd’hui. « A moins que tu ne saches ouvrir une porte… sans clé ? » Ce qui n’est pas ton cas, parce que tu n’as jamais eu besoin de forcer une serrure ou autre. Bien que ce soit quelque chose qui peut être intéressant à apprendre.
Si niveaux moquerie tu te débrouilles, elle est pas mal non plus dans son genre, du moins avec toi. « Ouais, c’est un nouveau concept, tu sais ça marche plutôt bien, on vient de démarrer, mais je suis sûr que d’ici quelques années, tu verras ça partout. T’aime bien ?  » Fausse question ou presque. « En fait, c’était pour décorer ta boutique, mais visiblement ça ne décorera que l’entrée », tu rajoutes ensuite en souriant. Mince, t’avais promis de ne plus te moquer. Tu enlèves finalement ton bras de par-dessus son épaule pour lui tendre les fleurs. Puis tu enlèves ton manteau pour le lui tendre. « Tiens, tu vas attraper froid… je te rappelle qu’on n’est pas vraiment en pleins été ». Et la demoiselle n’est pas du tout couverte. Alors tel un gentleman à temps partiel que tu sais être, tu lui passes ton manteau, parce que même sans tu es bien plus couvert qu’elle ne peut l’être. Bon, peut-être que tu ne saurais être gentleman avec tout le monde, simplement les demoiselles que tu apprécies, vraiment. Celle que tu veux séduire parfois, telle que Gillian, sachant pertinemment qu’elle trouvera dans ce geste une autre raison de dire que tu es mignon comme petit. Un jour peut-être te verra t’elle comme l’homme que tu deviens, et si ce jour arrive, qu’est-ce qu’il se passera hein ? Tu te poses rarement la question, parce que demain c’est loin et l’avenir tellement incertain.

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Re: misfortune (jem) | Mer 17 Oct - 0:26
Franchement c'est une chance que Jemi-Jem soit arrivé à ce moment là. J'veux dire, au moins, j'suis pas toute seule dans ma galère, et mon désespoir, j'ai de quoi me changer un peu les idées... et surtout j'ai de quoi moins avoir l'air d'une débile. A deux, y'a moins l'étiquette "enfermée dehors" sur mon front, et ça mes potes, ça n'a pas de prix. Mais j'suis vite remise à la réalité des choses et la réalité de la jolie merde dans laquelle j'me suis fourrée, quand il me demande ce qu'il se passe. Et toute cette histoire me donne tellement envie de tuer des grands-mères que j'en contrôle plus ni mon flot de parole, ni mon débit, et franchement, bravo à Jem qui semble avoir compris le gros de l'histoire vu la remarque qu'il me fait : faire confiance a une grand-mère, mauvaise idée. J'le vois bien qu'il se moque de moi et de ma situation, le vilain. Face à sa pseudo-morale, je fais un peu -beaucoup- la moue, en fronçant légèrement les sourcils, quand je lui réponds en bougonnant un p'tit « oui bah merci je sais... » Il promet finalement d'arrêter de se moquer et moi, j'le regarde d'un p'tit air suspicieux parce que j'y crois pas du tout, il a cru que j'étais une patate, à croire des conneries pareilles ? Ca se voit rien qu'à sa tête, et d'ailleurs, au final, j'peux pas m'empêcher de lacher un p'tit pouffement de rire aussi. Quant à la solution "clés en plus"... « Y'a bien Sarah, la libraire, qu'à un double, mais elle est fermée, aujourd'hui... puis, j'ai un double, moi, de mes clés, mais, le double bah... il est... » est-ce que je vais oser le dire, ou non ? Parce que quand on y pense, c'est extrêmement très con. Et j'le vois d'ici se gausser comme... euh... bah... quelqu'un qui se gausse. Ahem. Bon, allez. Je vais l'avouer. « dans mon trousseau... » Oui, mon p'tit Jemi. T'as bien entendu. Mon double des clés, il est avec mes clés. Ah bah j'avais bien dit que ça serait con, hein. « Après tu peux essayer de l'ouvrir, si tu veux, mais moi, j'y ai passé une heure, ce matin, avant d'me dire que c'était impossible, c't'affaire » après, qui sait, j'suis p't'être juste pas douée. Solution qui me déplairait pas, vu les prix des serruriers aujourd'hui. Et le p'tit Jemou, il est trop choupinou, puisqu'il m'avait encore apporté des fleurs. J'le taquine un peu au début, et je m'amuse assez de sa réponse quand il me suit dans mon délire, avant de finalement avouer son plan initial : redécorer ma boutique. Enfin... Mon entrée. « Ca tombe parfaitement bien, ça, parce que pour tout avouer... » j'fais mine de m'approcher de lui en regardant aux alentours, comme si j'étais sur le point de lui avouer un secret. Avec même la main qui vient cacher un peu ma bouche, je chochotte « mon entrée, elle commençait à être jalouse de tous les cadeaux que tu faisais à la boutique... » et dealer les affaires de jalousies entre deux parties d'un bâtiments, j'vous raconte pas les emmerdes, ah si si, j'vous jure. « comme toujours, en tout cas, c'est adorable. Merci beaucoup ! » j'attrape les fleurs qu'il me tend, et j'm'amuse un peu a les détaillées. Elles sont jolies, j'connais pas leurs noms, a celles-là. J'me demande si elles sentent bon... ah bah oui, elles sentent bon, en plus. Et quand je lève de nouveau la tête, cette fois, c'est son manteau qu'il me tend. Sérieusement ? On est pas vraiment en été oui, effectivement, et c'est vrai que j'ai pas mal froid, mais « c'est pas vraiment l'été pour toi non plus... j'm'en voudrais que tu sois malade à cause de moi » mais apparemment, monsieur semble bien décidé à me prêter son vêtement, que je finis du coup par accepter et enfiler. Il est beaucoup trop grand pour moi, et je rigole un peu toute seule en regardant l'espace que j'ai pour mes p'tits bras dans ces grandes manches. « dire que ce petit garçon de dix ans que tu as été rempli maintenant ce gros manteau à toi tout seul ! » y'a 10 ans en arrière, c'est lui, qui aurait été comme un bébé dans un linge, avec mes vetements, pas l'inverse. « je ne sais pas combien de fois j'ai pu prononcer ce mot grace à toi, mais je vais le redire : merci ! T'es trooooop mignon, y'a pas à dire ! » et en plus, ça me donne un nouveau style, si ça c'est pas la classe !
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Re: misfortune (jem) | Mer 17 Oct - 12:17




misfortune.



Tu ne peux pas t’empêcher de te moquer gentiment de Gillian, bien que si la situation t’étais arrivé, tu aurais certainement eu les nerfs et pas qu’un peu. Tu as l’impression que malgré tout cela, elle prend calmement et sereinement le problème. D’ailleurs, la demoiselle ne croit pas une seconde à ta promesse de ne plus te moquer puisqu’elle rigole, avant de te dire qu’elle a bien des clés. Tu la vois hésiter, aussi tu la regarde pleins d’interrogations, du genres, vas-y parles, je suis prêt à tout entendre. Elle te le dit finalement, elle a laissé son autre clé sur son trousseau, avec ses autres clés. Tu ne peux pas t’empêcher d’exploser de rire. « T’es sérieuse ? Mais quelle idée, non mais vraiment Gigi, tu me fais une blague ? » Tu finis par lui dire en passant ta main dans ses cheveux. C’est certainement pour éviter ce genre de réflexion et de rigolade qu’elle a hésité à te le dire. « Franchement, je sais plus ce que je vais pouvoir faire de toi », que tu finis par dire toujours en rigolant, alors qu’elle termine par te dire que tu pouvais essayer de l’ouvrir. Off, si elle n’a pas réussi, tu ne penses pas vraiment faire mieux. Tu essayes quand même, qui sait, peut-être aura tu plus de chance que la demoiselle. « Désolé, faut croire qu’elle est vraiment bloquée », constat déjà établis avant même que tu ne tentes ta chance mais que tu prononces tout de même.
Gillian te fait sourire, son attitude, ses mimiques, tout. Ce n’est pas étonnant que plus jeune tu te sois entichée d’elle et que malgré le temps qui passe tu ne peux pas t’empêcher d’être attirée par elle. Tu rigoles légèrement à son faux petit secret. « Tu vois je gères parfaitement, je pense à tout », tu rentres dans son jeu, parce qu’à deux c’est mieux que seul. Adorable, oui c’est tout ce que c’est pour la jeune femme, mais tu ne pouvais pas t’attendre à plus petit Jem. Tu souris simplement à ses remerciements, un énième remerciement après des tas de cadeaux faits. Si seulement elle te demandait pourquoi tu lui en faisais… peut-être qu’elle trouverait plus cela adorable. Qui sait ? « Oui, mais même sans, je suis plus couvert que toi et tu sais je suis plutôt résistant, il m’en faudrait plus pour tomber malade. » C’est vrai que tu tombes rarement malade, tu ne sais pas trop pourquoi, certainement que ton système immunitaire fonctionne plutôt très bien. Tu lui aurais mis de force ce manteau si elle avait refusé de toute façon, donc qu’elle le veuille ou pas, elle le mettra.
Tu souris à sa réflexion, ce petit garçon que tu n’es plus. T’avais plutôt douze ans quand tu l’as rencontré, c’est le moment où tu es arrivé à Mount Juliet, mais tu étais petit à cette époque, pas vraiment bien formé non plus tu dois l’avouer. « Et oui, parce que tu veux que je te dise un truc ? » Tu la regardes légèrement amusé avant de poursuivre. « Je suis plus un petit garçon, tu ne vois pas ? Je suis un homme maintenant », tu le dis comme si tu voulais lui faire comprendre. « Et d’ailleurs, c’est pas pour me vanter, mais plutôt un bel homme non ? » Tu rajoutes limite en tapant la pose. Non tu n’es pas de nature vantarde, tu dis cela plus pour plaisanter qu’autre chose. Parce que plaisanter, c’est ce que tu fais de mieux et de bien. Toi non plus tu ne comptes plus le nombre de fois où elle t’as dit les mots « merci » ou « t’es mignon », mais t’as bien l’impression qu’elle les a prononcé des milliers et des milliers de fois. « Mignon, c’est tout moi ça. » Du moins, aux yeux de Gillian. Mais t’es mignon comme on le dit à un gosse, t’es mignon comme elle pourrait le dire à son frère. Parfois tu aimerais qu’elle le dise avec une autre signification que cela, parfois tu aimerais qu’elle te fois plus comme l’homme que tu es devenu, plus comme ce gosse maladroit et collant que tu étais avec elle. « Bon on fait quoi ? » On tu t’inclue dedans, parce que tu ne la laisserais pas dans sa galère toute seule. « Y a pas moyen d’appeler cette fille-là à qui tu as laissé tes clés ? » Parce que, oui, la boutique il faudrait peut-être réussir à l’ouvrir.    

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Re: misfortune (jem) | Sam 20 Oct - 23:00
Et le voilà qui éclate de rire. Bah tiens donc. Je grimace, sans trop pouvoir m'en empêcher. Ca m'apprendra à lui avouer des trucs. J'aurais juste du lui dire que le double est perdu à pétaou'shnock, il aurait jamais pu vérifier l'info, de toute façon, c'est pas comme s'il allait analyser toutes les clés de mon trousseau. Mais, bon, n'empêche; face à son hilarité, bien vite, je finis par rire aussi tandis qu'il se moque de moi. Je viens lui frapper le bras - pour l'honneur - alors que je conteste, tout en essayant de contenir mon rire « arrête ! C'est pas drôle ! j'y peux rien si j'ai jamais eu le temps de faire un deuxième trousseau ! » Mmmh ? Comment ? De la mauvaise-foi, vous dites ? Mais, je ne vois absolument pas de quoi vous parlez, voyons. Ma foi est toujours très bonne, oui oui, la preuve. Il passe une main dans mes cheveux en se demandant ce qu'il pourra bien faire de moi, et, dans un petit jeu de bouderie, je rejette un peu sa main dans une moue contrariée. « Mais je suis parfaitement parfaite ! Mon génie est incompris, voilà tout ! » je soupire, comme consternée de voir à quel point le monde ne semble pas près à tant de magnificence de notre part, à mon cerveau et moi. En tout cas, si y'a bien quelqu'un d'autre qui semble pas vouloir la comprendre, cette magnificence, c'est bien cette fichue porte. D'ailleurs, quand Jem confirme qu'elle est bel et bien bloquée, je ne peux m'empêcher de lâcher un soupire à m'en fendre l'âme. Bien sûr, ça aurait été trop beau que je sois juste pas douée - comme souvent. Ah, ça ! La pas douée-titude, quand on veut pas d'elle elle est là, mais quand on en a besoin, forcément, y'a plus personne ! J'te jure ! Mais bon, heureusement, j'suis pas seule dans la galère. La présence du p'tit me fait d'autant plus plaisir qu'il se montre tout aussi adorable qu'à son accoutumée. Les fleurs qu'il m'offre sont superbes, et il n'en finit pas avec les attention trognonnes puisqu'après les fleurs, vient le manteau. Soit disant qu'il est plus résistant. Mmh. J'veux bien croire qu'il soit plus résistant à la maladie que moi -en même temps c'est pas dur - mais de la à se penser immuniser au point de se découvrir comme ça en plein dehors ? J'en doute, Watson, j'en doute. Du coup, après lui avoir jeté un regard plein de suspicion, je conclus tout de même d'un ton ne laissant pas place aux négociations « je te servirais quand même un thé bien chaud à la seconde où on réussira a débloquer cette porte. » Alors oui, bon, j'ai bien parlé de thé, et pas de chocolat ou je ne sais quoi, mais, j'y peux rien, je reste anglaise, après tout, eh. En tout cas, ce manteau, il est bien beau il est bien chaud, mais le truc qui fait mal au fond de mon coeur, c'est de voir à quel point IL EST LARGE. Oh rage, oh désespoir, oh vieillesse ennemie, le p'tit JemJem, il m'aide absolument pas, parce que quand je laisse remarquer en riant que ce manteau aurait été bien grand pour le petit garçon qu'il fut été a une époque... bah voilà qu'il en rajoute une couche en m'avouant un truc : il n'est plus un petit garçon. Il est un homme. « Oh, non, ne me dis pas ça ! J'suis pas prête à ce que tu sois devenu un adulte, moi, je suis trop jeune pour devenir vieille ! » je réponds en riant en mimant un désespoir certain - qui n'est pas si feint, mine de rien. Mais quand il cherche à se pavaner sur le bel homme qu'il est devenu, me voilà encore perdue devant la mignonnerie du truc. Sans me contrôler, je tire la même moue que j'tire quand je vois un bébé chien dans mon sillage, et je me met sur la pointe des pieds pour pouvoir lui tapoter le dessus de la tête, parce qu'il est vraiment trop choupi. « Mais bien sûr, que t'es un bel homme, mon chaton ! » je lui réponds, presque du même ton que je prends pour parler au même chiot que je viendrait de croiser dans ce fameux sillage. M'enfin bon, tout ça, c'est bien beau, mais ça règle pas le problème de la porte. Il me propose d'appeler Sarah, ce qui aurait pu en soit être une très bonne idée, sauf que... « j'ai pas mon téléphone... » j'avoue d'une petite voix, comme une enfant prise en faute. En même temps, j'étais persuadée de faire juste un p'tit trajet de 200 mètre, pour aller à la boite aux lettres ! J'suis pas accro du téléphone à ce point ! Soupirant par dépit, je reste là, à fixer cette porte close pendant de longues secondes, cerveau en ébullition. Avant d'être prise d'un seul coup par un élan d'impulsivité, de spontanéité, voire même de folie, je ne saurais que dire. « Tu sais quoi ? Tant pis. On défonce la porte. » je sors ça d'un ton déterminé, comme une sentence irrévocable - en même temps, faut bien prendre des décisions. « Elle restera ouverte toute la journée comme j'avais commencé à le faire, et puis, ce soir, j'embarque la totalité de la caisse au cas où et je barricade. » Ouais, c'est un bon plan, ça. « Faudra juste faire hyper vite une fois la porte défoncée : j'aurais juste 30 secondes pour rentrer le code de sécu, et éviter que les flics débarquent... » ce qui serait quand même ma foi somme toute assez ballot, on va pas se le cacher.
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