(un) la dualité, le caractère complexe à analyser. tu es à la fois douce et froide, cartésienne et artiste, verre à moitié vide et à moitié plein, noir et blanc. tu es un savant mélange de tout, et de rien. là où beaucoup ont une opinion tranchée, toi, tu apportes la nuance. déjà petite, tu étais comme ça. face à tes camarades convaincus que
maléfique était vicieuse jusqu'à la moelle, tu leur montrais que sa malédiction envers
la belle au boit dormant avait une raison, une signification. et non pas une énième manifestation de cruauté. elle était animée par le déshonneur qu'on lui avait montré, à la naissance de la princesse. et quand on y pense, dans la vraie vie, certains sont tout aussi agités par des sentiments de vengeance. pas au point de plonger leur cible dans un profond sommeil. mais tout de même. la dichotomie était beaucoup trop mince. dans ton esprit, quasi inexistante.
(deux) au delà de ça, tu changes de comportement surtout en fonction de la personne que tu as en face de toi. tu restes méfiante vis-à-vis des inconnus, relativement appliquée pour le leur cacher. une apparence froide de prime abord, pour la simple et bonne raison que tu ne les connaissais pas. tu aimes t'ouvrir à ceux qui en vaillent la peine, tu n'as pas envie de montrer ton naturel radieux à n'importe qui. tu as été déçue dans le passé. par des amis, des petits-copains. des événements qui ont contribué à la façade que tu arbores seule face à l'inconnu. les membres de ton entourage savent qui tu es en réalité, une jeune fille pétillante et tolérante. il faut juste qu'on te laisse le temps de le montrer. mais tu es relativement nomade et le temps, tu as peur de le gâcher.
(trois) tu as toujours vécu à philadelphie et son agglomération. habituée de la vie citadine, tu rêvais secrètement d'évasion, de nouvel air. envie qui t'accompagnais durant ton enfance, puis ton adolescence. quelque chose qui t'a conduit à choisir cette voie. tu voulais devenir paysagiste plus jeune. passionnée de dessin, d'espaces. tu te voyais créer la symbiose entre bâtiment et nature. des projets ambitieux qui ont dû heurter l'avis de tes parents.
(quatre) pour eux, paysagiste demeurait quelque chose de beaucoup trop abstrait, pas assez perceptible. d'un commun accord, tu as choisi l'architecture, études suffisamment scientifiques pour eux et qui ne s'éloignaient pas de tes objectifs. finalement, tu finis par changer tes perspectives durant ta première année à la faculté de philadelphie. l'architecture te permettrait d'aller plus loin, de pousser ton imagination et tes désirs de conception.
(cinq) tu as toujours aimé les végétaux, plus que les animaux en réalité. dès l'enfance, tu préférais avoir un fraisier plutôt qu'un lapin. et c'est pareil aujourd'hui. aussi kitch que cela puisse paraître, tu as des notions en langage floral et d'autres connaissances en botanique. les parcs et les prés, c'est définitivement les endroits où tu te sens le mieux.
(six) bien que tu as toujours été citadine, tes parents, eux, ne l'ont pas toujours été. en effet, tes grands-parents maternelles avaient vécu dans la banlieue recluse de nashville, ta mère quelques années. ils étaient fleuristes, jusqu'à ce qu'ils prennent leur retraite. ils sont morts il y a de ça trois ans et depuis, vous passez vos vacances dans la demeure familiale, nostalgiques. une résidence qui s'apparentait à un pied-à-terre.
(sept) depuis que tu as commencé tes études supérieures, tu t'y rends durant tes quelques vacances et tu n'y restes pas très longtemps. suffisamment pour comprendre pourquoi tes ascendants se sont installés ici, mais pas assez pour y installer une réelle connexion. tu y vas pour travailler, majoritairement dehors. tu aimes bien t'asseoir par terre, ton carnet à la main. ça change de ta chambre à philadelphie.
liens recherchés[f/m]blurred smiles des visages du passé, des regards croisés et éphémères. tu parles et tu pars, sans jamais t'ouvrir aux autres. et pourtant, tu les reconnais, eux, à chaque fois que tu viens ici. et à chaque fois, t'as l'impression que ça recommence à zéro, jusqu'à ce que tu t'en ailles, encore.
[f/m]like two peas in a pot ils connaissaient tes grands-parents. peut-être qu'ils connaissaient même ta mère, à l'époque où elle vivait ici. tu lui ressembles, beaucoup trop. le portrait craché d'un fantôme du passé.
[f/m]swear the sky's fallin' t'es inspirée par ce que tu vois. les bâtisses extravagantes, les constructions atypiques, le mobilier pittoresque. c'est tellement loin de ce que tu as l'habitude de voir. mais t'es fascinée, par les arts, les dynamiques qui portent la ville.
[m]anchor t'es réservée, tu parles peu quand tu ne fais pas confiance. et pourtant, t'as pu lui parler longuement, l'été dernier, et pour une raison qui t'échappe, il a pris pour mission de te faire rester plus longtemps. mais t'es retournée à philadelphie pour la rentrée. et quand t'y penses, tu y es bien, à mount juliet.
fiche de présentation message privé