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drop the game (deborah)



 
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 drop the game (deborah)

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drop the game (deborah) | Mar 9 Oct - 19:33

deborah & jake

i feel like i'm drowning, i'm drowning. you're holding
me down and holding me down. you're killing me slow, soo slow.
feel like i'm drowning, i'm drowning.
(@two feet)
L'obscurité avait gagné les paysages bordés par les rivières du pays. Le silence comme ami. L'atmosphère apaisante, guidait les pieds de Jake dans la cuisine. La clope au bec, comme toujours. Il fumait bien plus que nécessaire. Cette connerie finirait par la tuer, si une balle ne perçait pas sa peau avant. Il ouvre le frigo et prend la dernière bière qui s'y trouve. Etonnant de trouver cette maison plus silencieuse que le battement de son coeur. Pas une âme en ce lieu ampli de souvenirs. Ampli de cris et de rires. Alec, Jam, Bart, leur mère, Carmen, Debby, Aaron. Ils vivaient tous ici. Bien qu'Aaron ait décidé de vivre dans une caravane dans le fond du jardin, pour plus d'intimité sans doute. Il était comme ça lui, solitaire dans l'âme. Mais non loin de sa famille de substitution. Le ranch était assez grand pour faire vivre toutes les âmes en peine de la ville. La dernière en date portait le doux de Deborah. Debby. La gamine des rues qui quémandait de la tune, comme un chiot apeuré. Rejetée, elle s'était faite cracher dessus sans ménagement. Et Jake avait fini par la recueillir chez lui. Sans l'accord de sa famille. Il n'en avait pas besoin. C'était lui qui décidé. Point barre. Elle avait les yeux de l'éternité et le charme d'une femme. Pourtant, il l'avait jamais vu comme ça. Plus une soeur qu'une conquête. Du moins, c'était ce qu'il avait toujours pensé durant ces douze derniers mois. Avant que son regard ne change. Avant qu'elle ne change aussi. Qu'elle fasse vaciller ses hanches provocatrices devant les yeux bleus du brun. Avant qu'elle ne se pince les lèvres avec arrogance. Avant qu'elle ne dénude un peu trop ses épaules révélatrices d'un charme certain.

La bière lui fait un bien fou dans le fond de sa gorge. Il en oublie presque pourquoi il se trouve sur cette chaise au bois grinçant, aussi tard dans la nuit. La mine fatiguée, les cheveux ébouriffé et cette nonchalance certaine. Le je m'en foutisme à l'état pure. Un flingue posé sur la table, observateur du premier spectacle scandaleux de la journée. Deux heures du matin toujours personne. Il scrute du regard cette porte d'entrée qui ne s'ouvre pas et s'en mord la joue. Les nerfs commencent à lâcher. Les poings serrés, Jake finit d'une traite sa bière fraiche. Jusqu'au doux son d'une clé dans la serrure. Il tique, se pince la lèvre. Sauf qu'elle n'arrivera pas à ouvrir cette porte. L'autre clé derrière la serrure l'empêchera d'insérer la sienne. Debby incite sur la poignet qui se met à gigoter à vive allure. Il la laisse patienter quelques secondes, peut être même deux minutes. C'est ça lorsqu'on rentre tard le soir sans l'autorisation du maitre des lieux. C'est ça lorsqu'on a une arme dans sa chambre, alors que l'interdiction a été prononcer depuis longtemps. Vêtue d'un jean déchiré qu'il porte bien trop bas et d'un tee-shirt blanc, Jake se lève de sa chaise, la faisant valser quelques centimètres plus loin sous la pression de ses doigts. D'un geste vif et trop rapide, le brun déverrouille la porte et l'ouvre brusquement, sous les yeux ébahis de Debby. Tu t'fou de moi bordel ? Qu'il peste, ses pupilles cherchant les siennes. Il les trouve. Ouais. Mais les yeux de Debby sont aussi rouges que le le maquillage qu'elle porte sur les lèvres. Il se met sur le côté et la laisse entrer dans la cuisine. Refermant la porte derrière elle. La gamine, elle tient pas debout. Elle trébuche, se rattrape sur le vieux bois de la table. Jake lève les yeux en l'air. Elle est bourrée. S'approchant d'elle, comme d'un loup prêt de sa proie, la brune attrape son poignet et la force à se tourner de nouveau lui. Son visage prêt du sien, il peut sentir la respiration de la gamine lui chatouiller le nez. Il hume son parfum. Elle sent meilleur d'habitude. Mélange de vodka et alcools en tout genre. T'es beurrée ? Sa poigne se ressert lentement sur sa peau, laissant alors, une marque rouge. Il ne veut pas lui faire mal. Il veut juste qu'elle comprenne qui est le patron dans cette maison. Il veut qu'elle comprenne que le monde est trop cruel pour ses beaux yeux. Qu'il la mérite pas. Dans le fond, Jake, il voudrait la garder enfermer pour lui tout seul. Cruelle est son âme.
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Re: drop the game (deborah) | Mer 10 Oct - 16:46

Jake & Deborah

DROP THE GAME


Les heures qui s'entassent paresseusement, les prunelles sombres de la gamine se perdent dans le liquide qui danse lentement dans ce verre. Elle a perdu le fil du temps, elle ne sait plus depuis combien de temps elle est là dans ce bar où les effluves se mélangent pour créer cette odeur si particulièrement attaché à ce genre d'endroit. Perché sur ce tabouret devenu son seul refuge ce soir alors, que l'alcool s'accumule dans son sang le monde vacille autour d'elle. Les bruits ambiants deviennent un brouhaha dont elle ne saisit pas grand-chose, plus rien pour être exact. Elle s'enfonce, sombre peu à peu, Debby, comme à chaque fois qu'elle a l'ingénieuse idée de fourré les pieds dans un endroit où l'alcool coule en abondance. La brune relève la tête, son regard – où l'innocence mêlée la détresse se dépeint croise celui de son voisin, elle peut y apercevoir tout un tas d'trucs mais, surtout les flammes de ce désir bestial propre à l'homme. Il a déjà murmuré son prénom, puis elle l'a oublié, zappé, fourré dans un coin de sa mémoire qui chavire ce soir. La liqueur qu'elle vide d'une traite la brûle comme un venin qui s'insinue sous sa peau, une piqûre qui la rappelle, la secoue et l'emmène avec elle dans les eaux troubles. Deborah, elle ne sait pas pourquoi elle est encore là, il doit se faire tard. Ses phalanges saisissent fébrilement son portable, elle plisse les yeux, sa vision s'adapte à la luminosité qui lui éclate les prunelles.  Elle peste, les mots s'envolent, ses gestes se perdent avec maladresse, elle se rattrape de justesse lorsque perché sur ses escarpins son équilibre l'abandonne, décidé a quitter cet endroit, elle laisse le connard et son désir dansé avec la solitude.

A l'extérieur, la nuit se fait calme, elle s'étale de toute sa beauté où l'astre lunaire demeure maîtresse des lieux. Deborah accueille la fraîcheur avec plaisir, peste contre ses talons qu'elle ôte d'un simple geste. Son ombre vacille sur le bitume de la ville, pantin désarticulée. Elle ne sait pas comment elle a trouvé sa route, ni comment elle y est parvenu lorsque la bâtisse du ranch se dresse sous ses prunelles devenu rougeâtre, altérée par les verres accumulés. La gamine s'avance, le bois du porche grince sous le poids de son frêle corps, elle hausse les sourcils lorsqu'elle constate que la lumière demeure allumée dans l'enceinte de ce dernier. Elle cherche la clé qu'elle tente d'insérer dans la césure, le désespoir la gagne rapidement sous une patience qui s'effrite très rapidement. La porte s'ouvre à la volée, laissant apparaître Jake sous la surprise qui peint le visage de la gamine « Tu t'fou de moi bordel » qu'il balance, le grondement sourd de la colère transperce dans sa voix alors, que ces pupilles accrochent les siennes, elle réponds pas, se taire dans un silence de plomb parce qu'elle voit pas l'utilité de répondre, elle n'attiserait que le feu, elle le sait, Debby, elle le connaît maintenant. Il se décale, laisse la brune entrée qui vacille une fois de plus, ses fines phalanges se rattrapent à la table de la cuisine. C'est moche à voir, elle est éteinte la gamine au sourire gravé sur les lèvres, seule la partie sombre demeure veilleuse de la soirée. Elle balance ces escarpins sur le sol dans un bruit sourd alors, que la poigne de Jake se referme sur son poignet afin de lui faire face. Proximité tantôt agréable autant qu'étrange, quelque chose cloche dans le comportement de ce dernier. « T'es beurrée ? » qu'il lui demande alors que sa prise se referme doucement sur la peau de la brune. « Perspicace, Skerlock » qu'elle répond avec un rictus amusé qui flotte sur son visage, l'étincelle dans le regard, elle est joueuse Debby – plus encore dans l'état dans lequel elle se trouve. Dans le regard de Jake, elle perçoit l'ouragan qui menace de son passage mais, elle perd pas de sa contenance, Debby. Pas ce soir. Elle sent la brûlure, sa peau qui rougit peu à peu sous l'étau de la prise qu'il exerce sur son poignet. Elle se débat, la gamine, elle aime pas ça, elle comprend rien, peu adepte de cette sensation d'être prise au piège. « Elles avaient toutes leurs règles en ville ce soir – ou quoi ? Qu'est ce qui t'arrive bordel ? » La hargne gagne du terrain, elle mesure plus les mots qui traversent ses lèvres. Elle n'a aucun contrôle lorsqu'elle picole autant. Comme si la gamine innocente s'était évaporé le temps d'un soir. Juste un soir, ivresse éphémère.
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