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get where we belong (r/rey)



 
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 get where we belong (r/rey)

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Shiri Lin
(不作不死。)Shiri Lin

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get where we belong (r/rey) | Lun 8 Oct - 2:01

there are days every now and again I pretend
I'm okay but that's not what gets me
(r/rey)
Les journées se ressemblent, s'écoulent de la même manière, comme une trainée de sable qui ne veut se retirer des chaussures. Les grains deviennent lourd et empêche de marcher dans une ligne droite jusqu'à ce qu'il soit vidé. Shiri se sent de cette façon, chaque jour un peu plus courageuse, plus brave. La ligne droite est tracée, toute prête pour elle. Mais elle ne peut s'empêcher de parfois s'enfermer dans sa chambre avec le portrait de sa soeur et de penser à cette vie parfaite qu'elle aurait pu avoir. Pas elle, la bâtarde d'une famille qui ne voulait pas d'elle et qui a été forcé de vivre de cette façon, mais bien sa soeur. La tragédie ne cesse de venir caresser le bout de sa peau plus foncé que celle des Lin, trait à part entière qui lui vient de cette femme inconnue qui lui a servit de cocons pendant neuf mois, le temps de se développer. Ce qu'elle est aujourd'hui, pourtant, elle le doit à celle qui n'est plus qu'un bouquet de rose blanche une fois au deux semaines, une notification sur son téléphone. Ne devient pas une tragédie comme ta mère, une phrase que est répété dans sa tête, à la faire devenir folle. La voix de son père résonne avec force, un visage déçu et déchu. Mais elle aussi, elle a le droit de pleurer, de pousser des cris de colère, elle aussi, elle ressent, elle a mal, elle a peur. Comment avait-il pu pensé une seule minute qu'elle n'avait aucun sentiment? Ses droits sont aussi important que les siens, sa vie aussi. Même si sa venue n'a pas été désiré par les deux parties, il n'y a plus de retour en arrière, surtout maintenant que sa soeur n'est plus. Et probablement que cette envie d'être humaine, d'être considéré comme une personne à part entière l'a guidée à partir quand Rey lui a fait part de sa décision. La jeune asiatique - fière de ses origines d'ailleurs - se trouve en cuisine lors de sa journée de congé, une qu'elle n'a pas en commun avec ni Ema, ni Rey, comme tous les deux sont au boulot et au travail; vivement les lundis et cet horaire qu'elle déteste au Milo's Diner. Une chose qu'elle ne croyait pas être capable de faire; la cuisine. Manger est un art, une passion qu'elle possède depuis enfants, sa mère faisant de bons petits plats asiatiques ou non, pour toute la famille. Et sa soeur avait prit d'elle, alors que de son côté, Shi ne prenait rien sauf des livres de recettes, des tutoriels sur le net, et beaucoup d'essai-erreur. Tout pour qu'il ne remarque pas l'absence, qu'il est de bon plat, mais aussi pour que la petite puisse goûté à de la cuisine traditionnelle de leur famille. Elle prit sur elle, au début, car elle n'avait aucune compétence en cuisine, mais obstinée comme elle est, elle apprit. Faire brûlé des pizzas surgelés, elle le fit. Mais dorénavant, c'était mieux, même très bon, ce qui est une fierté. De pouvoir concocter des repas pour eux, quand ils arrivent d'une longue journée. Il lui arrive même de passer des journées à cuisiner pour s'assurer que tous est de quoi manger en arrivant de l'hôpital - pour lui - et de l'école - pour la petite. La soupe Won Ton est dans la casserole, les nouilles séchés de côtés, la sauce soya prête sur le comptoir. Elle porte une cuillère à sa bouche, manque se brûler - et oui! - mais réussi tout de même à avoir des étoiles dans les yeux par fierté. Avec une telle chaleur à l'extérieur, elle se dit qu'ils ne pourraient pas critiquer un bon bol de soupe chaude. Elle prépare du poulet à l'orange avec un riz blanc pour le repas principal, une des recettes qu'elle a toujours adoré enfant et que sa mère perfectionnait. La porte ouvre dans un cliquetis, juste comme elle repose l’ustensile sur le comptoir, le visage ébahit par leur arriver soudaine. Bonsoir! J'ai de la soupe de prête si jamais. Un sourire vers eux alors qu'elle se dirige vers la porte pour débarrasser Ema de sa boîte à lunch, de son sac à dos. La petite commence à raconter sa journée, laissant Shiri et Rey sur le bord de la porte, la jeune femme prenant le sac du médecin pour le mettre sur le crochet, prenant son sac contenant son repas et l'amenant en cuisine. La petite se rend au salon, prête pour son dessin animé avant le repas, comme tous les soirs lorsque Shiri est à la maison. La belle vient d'ailleurs changer la chaîne pour l'y installé, non sans lui ébouriffé les cheveux. Elle revient finalement vers Rey un léger sourire frôlant ses lèvres. Comment a été ta journée? Dit-elle en ouvrant le réfrigérateur pour se prendre du thé glacée. J'ai fait tous les repas pour la semaine, j'espère que ce ne sera pas trop... manqué. Maladroitement, elle hausse les épaules avec un regard désolé d'avance. De ce qu'elle sait, tout semblait parfait, rien n'était mal préparé, mal placé. Ils auraient de quoi faire.
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Re: get where we belong (r/rey) | Lun 8 Oct - 18:46

Le quotidien n'a plus réellement son pareil. Un semblant de bribe existentiel à l'image d'un refrain qui revient en boucle dans votre tête au soin de l'écho des ondes des radios. Le quotidien, des jours à la semaine comme les feuilles que l'on peut ramasser à la pelle. Le quotidien, te donne la force mine de rien. Un mot qui a durant les premiers temps sonné à l'interrogation puis à l'évidence que les pas poursuivent leur ascension vers le chemin qu'est la vie. Les moments de silences sont parfois latents et c'est bien l'une des faiblesses qui t'agacent le plus depuis qu'elle n'est plus là. Ici ou ailleurs, l'éden fantaisiste est devenue la prairie de ton autre moitié. Arrachée bien trop rapidement, de manière bien trop inattendue. Tant de mots pour exprimer le désespoir, tant de maux pour ressentir la douleur. Tu y repenses quelques fois – pour ne pas dire souvent – puis tu espères y voir une étape de surmonter. S'adapter, la première décision a été celle-là. Celle envers laquelle tu t'es toujours volontairement motivé en dépit des ressentis et doutes intérieurs. La sphère privée est une toute autre affaire car sur le plan professionnel, tu n'as jamais laissé de place à l'hésitation. Une faille et tout peut basculer. La conscience s'affole, s'éveille à l'irrationalité de la réalité car les paroles de la chanson de Collins font mouche dans ton esprit. La musicalité s'allie sans difficulté à l'aisance des vestiges antérieurs. Et la petite voix cristalline de ta fille, installée à l'arrière de la voiture accompagne ta conduite décontractée mais vigilante. La fin de semaine, tu avais volontairement organisé ton emploi du temps pour être disponible tant pour Ema que pour te reposer. L'expérience des jours passés t'a donné toutes les raisons d'agir ainsi, en conséquence de regrets que l'on a repris en main trop tard. Trop tard. Tu n'aimes plus cette expression, tu l'abhorres même. La gamine continue de chantonner, les paroles du morceaux à mi chemin entre la linguistique du yaourt et du l'anglais respectable. Cela te sort de ta songerie passagère, t'arrache un sourire à la commissure des lèvres. C'est sur cette note précieuse que tu gares ton véhicule sur le parking privé de la résidence où tu vis depuis un peu plus de deux ans. Le logement était situé au deuxième étage, une bâtisse qui était autrefois une ancienne galerie d'art. Le propriétaire du bâtiment tenait énormément  à la structure architecturale d'où se dégager une ambiance cosy tout en possédant ce caractère chargé d'histoire, d'anecdotes. Sora et toi aviez achetés d'un commun accord la propriété, fournissant des travaux sur plusieurs années.  Le résultat était à la hauteur de vos espérances, seulement elle n'avait pas eue le temps de voir la finalité du tableau dont elle rêvait. Je le vois pour toi ma douce, ne t'en fais pas. Tu pousses la porte de l'entrée principale avant d'emprunter le grand ascenseur et de baisser la grille de sécurité pour enclencher la montée de l'engin. Ema te sourit en penchant légèrement la tête sur le coté, sa peluche pusheen dans les bras. « Papa, demain après le dentiste on pourra aller au centre équestre ?! ». Mignonne, malicieuse tout en ayant cette pointe de maturité dans le regard. Une œillade penchée sur le lac de l'innocence et de la crainte du jour suivant. La fillette était l'image de l'amour partagé, réel. Si elle possédait tout les attraits asiatiques de sa figure maternelle, la couleur de ses yeux et les boucles brunes – presque noires corbeaux - elle les avait hérité de toi. Elle penche davantage sa bouille sur le coté, l'air impatient. « Il n'y a rien qui nous en empêche ma puce … ah moins que tu sois trop fatiguée peut être ? ». Lui demandes tu tout en la considérant d'un haussement de sourcil. Ema était une pile d'énergie lorsqu'il s'agissait d'actes sportives. A l'instar de sa mère, elle avait commencé le tir à l'arc, la harpe, puis le karaté et désormais l'équitation. Une envie qui ne cessait de grandir depuis votre retour à Mount Juliet. « Nooon ! Je ne suis pas fatigué, jamais ! Paas du touut ! ». Vous ricanez tous les deux tandis que la fillette ouvre la porte du loft où se dégage déjà un délicieux parfum culinaire. « Bonsoir! J'ai de la soupe de prête si jamais. ». La voix coutumière et apaisante de Shiri s'élève pour vous accueillir tous les deux. Radieuse et sincères, tu voyais combien elle déployait bon nombre d'efforts pour toi et Ema. Cette dernière s'empresse d'ailleurs de raconter sa journée à sa tante avant de partir en direction du salon, sa peluche pusheen serré contre elle.  « Comment a été ta journée? ». Tu déposes – plus par habitude que par arrière pensée – un baiser sur la joue de ta belle sœur avant de lui répondre. « Plutôt chargée et mouvementé mais bonne dans l'ensemble. Ema, tu vas te laver les mains s'il te plait. ». Tu suis la jeune brunette dans la cuisine avant de s'asseoir sur l'un des tabourets de l'ilot central. « Et, toi on dirait que tu as passé ton jour de congé dans les fourneaux , hm ? ». ta question n'en est pas vraiment une. Tu soulèves juste cette remarque – non pas pour lui reprocher mais plutôt pour lui rappeler qu'elle n'a pas besoin d'en faire autant. La présence de Shiri était si coutumière que votre lien se voulait à la fois proche et lointain. Tu lui faisais confiance, aveuglément et dieu sait combien ces personnes demeuraient rare.  « J'ai fait tous les repas pour la semaine, j'espère que ce ne sera pas trop... manqué. ». Son timbre est le synonyme du manque de confiance en elle alors qu'elle dotait de cette qualité de prendre soin de ses proches. Ce qui l'avait par ailleurs rapprochée de ta mère davantage.  « Heureusement que tu penses à nous, tu sais. Sans toi l'équilibre nutrionnelle serait rompu depuis longtemps. ». Lui dis-tu tout en la considérant d'un clin d'oeil. « Shiri, dis moi franchement est-ce que tu as pris du temps pour toi ? ». Une interrogation que tu lui posais souvent, tout comme le faisait Sora autrefois. Tu avais tes raisons de lui poser la question.
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Shiri Lin
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Re: get where we belong (r/rey) | Ven 12 Oct - 3:58
Son battant bat fort dans sa poitrine, crie presque de ne pas réagir, de ne pas rougir, car son corps n'est plus sien et agit de sa propre volonté. Elle tente de se ramener à la réalité, comme chaque fois qu'il est trop près d'elle. Shiri l'évite, autant de son regard, qu'avec son corps. Elle encaisse le baisé sur sa joue en se concentrant sur l'écart qu'elle doit créer pour maintenant un semblant de normalité, de calme. Il ne l'aide pas, l'homme, à être aussi près, à aimé les toucher, les attentions tendres. Peut-être qu'une partie de sa conscience lui en veut, d'ailleurs, de ne pas avoir plus honte ou peur de ce qu'il fait. De ne pas porter attention aux petits détails qu'elle, elle voit. La stupidité ne frappe aucune de leur deux têtes; ignorer le problème, ignorer ce qui se produit, certes, est devenu leur quotidien. Surtout celui de Shiri, qui passe ses journées de congés à cuisiner, à emporter Ema partout dans Mount Juliet. Jamais elle ne prend une minute pour elle quand elle ne travaille pas, voulant être disponible autant que possible pour la petite. Ce sentiment qu'elle doit remplacer Sora, toujours constant dans sa tête. Mais, là encore, elle ne peut aborder cette conversation de peur de le froisser, de faire remonter la plaie pendante. Mais aussi, la petite est toujours là, entre eux, et empêche un bon nombre de discussions qu'elle aimerait avoir avec Rey. Sa question - qui n'en est pas une - provoque un sentiment de culpabilité. Elle replace une mèche de cheveux qui a tombé de sa queue de cheval, derrière son oreille et hausse les épaules en signe de défaite. Il a raison, il a toujours raison. Puis vient finalement la remarque, gentille et douce, sur sa présence avec eux. En réalité, sans lui, elle n'aurait pas d'endroit qu'elle appellerait "maison". Sa famille est loin, ne prend pas ou plus de ses nouvelles, enfin, sauf sa mère qui insiste pour obtenir des email sur leur situation. Mais sinon, Shiri est seule, et parfois, cette pensée est lourde sur ses épaules. Penser qu'elle est malheureuse, serait faut, car elle l'est, heureuse. Un rayon de soleil qui propage sourire et bonheur autour d'elle. Euhm, non. Je n'ai pas eu le temps. Dit-elle en se retournant pour verser trois bols de soupe, souhaitant cacher son visage, mais aussi celui de l'homme qui se voudra réprobateur. Elle n'est pas habitué à cette ambiance étrange, mais il est de plus en plus dure de cacher la vérité, de faire semblant, concis. On peut parler plus tard, quand Ema sera au lit? Ses yeux sont remplis de supplications, car elle ne veut pas avoir à aborder le sujet devant la petite. En vrai, elle aimerait mieux ne pas aborder le sujet tout court, mais elle le connaît, Rey, il voudra forcément la réprimander, lui dire qu'elle ne doit pas donner tout son temps pour eux, qu'elle a besoin de son temps à elle, à voir des amis, à sortir. Je-j'ai besoin de faire la cuisine, ne me l'enlève pas. J'ai besoin de savoir que vous êtes bien nourris. Comme une mère trop protectrice, elle s'est mit le poids de la famille sur les épaules, celui de sa soeur. Shiri s'installe sur son côté du comptoir, en face de Rey, lui servant à elle et lui, le bol de soupe préalablement préparé. Une bouchée plus tard, elle voit une petite tête venir se poser avec eux et Shiri lui pose un plus petit bol devant elle. Bon appétit! Dit-elle en reprenant son propre bol, préférant manger debout que de prendre place près de Rey, pas pour le moment, pas aujourd'hui. Plus tard, peut-être.
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Re: get where we belong (r/rey) | Dim 14 Oct - 12:49
La regarder c'est comme observer la lune qui s'étend sur le plafond du ciel. L'observer, c'est comme rendre compte que la lumière peut être un allié contre l'obscurité. Nombreuses demeurent les ressemblances entre les deux sœurs, nombreuses sont leurs divergences tant sur le plan physique que moral. Pourtant, tu as toujours bien apposé les limites, ainsi les termes doutes et hésitations n'ont aucunement leur place. Tu te souviens encore des dernières paroles de Sora. Elles tourbillonnent dans ton esprit en boucle comme le serait une composition jouer sur les ondes de radio. Pas à pas, tu avais œuvré ses souhaits. Des souhaits parmi lesquels tu étais parvenu à t'occulter. Cela étant loin de te déplaire d'autant plus que le quotidien est devenue une comptine à laquelle tu te prêtes sans le moindre souci. Néanmoins, la note majeure concernant la sœur cadette de ta femme est l'évidence même. Shiri semblait désireuse de se perdre au sein de cette existence qui demeurait la sienne aujourd'hui. Vous sembliez – toi et Ema – être ces uniques points de repaires à l'image des deux rives bordant une rivière. Non pas que cela te dérange, bien au contraire, c'est seulement que tu t'inquiétais à son sujet. Lorsque tu avais pris la décision de quitter l'effervescence de New York pour revenir au nid de ton enfance, tu l'avais fait en ton âme et conscience et cette dernière contenait aussi la pensée pour l'unique lien fraternel de Sora. Elle tenait plus que tout à sa sœur, veillait sur elle comme elle avait pu veiller sur sa propre fille. Un attrait que tu retrouvais dans le regard de ta belle sœur – bien qu'il se voulait un peu plus éteint à cet instant précis. Sa réponse sonne comme tu le soupçonnais, elle n'avait guère pris de temps pour se poser et apprécier la joie d'un jour de congé. Ta légitimité à te soucier de sa personne était on ne peut plus de ton fait. Son besoin de se sentir utile, de faire savoir la puissance de sa flamme est un appel pour dissimuler le fait qu'elle existe. Même sans cela, tu aurais besoin d'elle – non pas pour tout ce qu'elle s'imposait à faire – car elle faisait partie de cette vie coutumière qui était la votre désormais. Tu secoues la tête d'un air mi renfrogner mi vaincu lorsqu'elle t'incite pour en discuter plus tard. Pourquoi ? Les oreilles attentives et innocentes de ta fille pourraient déranger ? Qu'est ce qui cela pouvait bien avoir de bien sérieux ? Tu fronces légèrement les sourcils tandis que la fillette âgé de cinq années venait vous rejoindre à table. L'eclat de ses iris tardent de murmures suppliantes et à sa demande silencieuse tu n'en dis pas plus. Et les dires soucieux qui suivent te somment de ne rien faire qui pourrait la pousser à bout. On dirait que tu tires trop sur ta corde Shiri, pourquoi ne me dis-tu rien ? Tu hoches lentement en la toisant d'un regard quelque peu inquisiteur et curieux. Voyant que Ema peine à monter sur le tabouret à ton coté, tu la portes pour l'installer et avancer le siège. « Merci tata ! ». La gamine était loin d'être difficile sur le l'alimentation, elle aimait gouter à tout et se révéler loin d'être compliqué à satisfaire. Elle commence à manger sa soupe, tu l'imites tout en remarquant la distance que Shiri tente de mettre entre vous. Aurais-tu loupé quelque chose encore ? Le repas se déroule dans le calme et les mots qui nourrissent la conversation tournent surtout autour des bavardages de la môme. Tu souris, bienveillant et protecteur envers ta fille unique. Heureux de la voir s'épanouir ainsi mais quelque peu inquiet de savoir qu'elle conserve tout à l'intérieur de ses pensées. Ainsi était ta fille, tout comme toi, sa maturité fait loi. Un brossage de dent, un traitement pour l'asthme et une demie heure plus tard, Ema s'était endormie. Sa ventoline dans la main, tu reviens dans la cuisine tandis que tu t'adonnes à vérifier les doses de médicaments restantes. Dans ton dos, tu peux sentir les prunelles de ta colocataire te transpercer. Elle s'attend à ce que tu rentres dans le tas de la discussion reporté un peu plus tôt. Te connait-elle si mal que cela ? Tu n'étais pas du genre à forcer les gens dans leurs retranchements. Si elle ne voulait pas en parler, alors tu ferais fi du reste. « Ne t'inquiète pas Shiri. Le jour où tu voudras en parler je serai là. Je veux juste que tu saches que c'est important que tu profites de la vie. On se fait du souci pour toi, Ema moi y compris. La seule chose que je veux que tu entendes c'est de ne pas te mettre la pression, hm. ». Tu la gratifies d'un petit sourire sincère avant de retourner t'installer au salon où t'attends des dossiers. Tu espérais que la brunette te ferait assez confiance pour parler à l'avenir car après tout, elle pouvait compter sur ta personne quo qu'il arrive.
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