after the storm + barbie&ken

Invité

( after the storm )

Aujourd’hui tu gardes le petit Mason. Pour une après midi a vrai dire ! Oui, Barbara te l’a demandé, elle avait un truc important. Bien que tu ne peux plus te la voir en couleur, enfin tu essayes maigrement de t’en convaincre, tu n’as rien contre le petit bout de chou. Il est assez mignon comme gosse, il est sage et c’est un bon point déjà ! Alors ouais, tu l’as pris. Elle te la déposé vers les coups de quatorze heures et elle reviendra vers les seize/dix-sept heures du soir pour le récupérer. Un coup de chance c’est que les autres de la coloc ne sont pas là de la journée, ça t’arranges un peu. Tu n’aimes pas quand le petit est au milieu de cette bande d’énergumènes que tu adores pourtant. Enfin voilà, tu consacres donc ta journée à un moment père fils. Tu aimerais rattrapé ses moments que tu as loupé pendant ses deux premières années de vie par la faute de la blondinette. Mais dans un sens tu ne peux pas lui en vouloir. Comment aurais-tu réagis si elle te l’avait avoué il y a deux ans ? Tu étais moins mature que maintenant et tu l’aurais probablement viré de ta vie ? Ou tu l’aurais aidé. Tu ne sais pas et tu ne pourras jamais le savoir de toute évidence. Enfin bref.

Après-midi tranquille : tu as d’abord jouer avec les voitures du petit bonhomme pour le faire rire. Tu as fais aussi des puzzles éducatifs avec ce dernier. Il est vivace et il parle assez bien pour un enfant de son âge. Il te ressemble beaucoup aussi physiquement, chose qui te surprends toujours quand tu le regardes. Mais il a la malice dans son regard qui ressemble beaucoup à sa mère. Tu ne le connais pas encore depuis très longtemps, mais tu es pas mal attaché à ce petit garçon. Tu essayes d’être un bon père, mais la situation dans laquelle tu es financièrement ne t’aides pas beaucoup. Tu espères pouvoir trouver rapidement les fonds pour prendre ton appartement. Même si lachez tes colocs ça te fais mal au coeur… La journée passe assez vite et vers seize heures trentes, tu installes Mason devant des dessins animés et un goûter. Tu bosses sur tes planches de dessins jusqu’à ce que la sonnette retentissent en même temps qu’un violent coup de tonnerre résonne dans le ciel. Ah oui un orage manquer plus que ça ! Tu souffles en reposant ton feutre et te lèves en ouvrant la porte. Dehors c’est le déluge et tu le remarques vites : elle est légèrement… trempé. Enfin, pas qu’un peu. Tu t’écartes de l’entrée un regard froid et inexpressif sur le regard.

“ Tu veux que je t’apportes un truc pour te sécher un peu ? Sinon tu vas tomber malade. Je veux pas que tu refiles tes microbes au petit.”

ta voix est assez dure. Sec. Tu ne fais pas semblant, tu lui montres de toute les façons possibles que tu lui en veux pour tout ça.

( Pando )

Invité

il fallait qu'il pleuve aujourd'hui, maintenant. pile au moment ou tu dois sortir pour aller récupérer mason, alors qu'il a fait beau tout le reste de l'après-midi. évidemment. tu soupires longuement, t'as pas envie d'être trempée et en même temps t'as pas envie de t'éterniser chez kenaël, parce que c'est plus que tendu et froid entre vous, ces derniers temps. ça te fait mal, clairement, parce que tu l'aimes encore à en crever, que tu veux juste réparer tes erreurs et qu'il semble plus qu'hermétique à tes tentatives - infructueuses - de réconciliation. tu peux pas croire qu'il te déteste, tout simplement. tu te pinces les lèvres un instant et soupires longuement. tu termines par prendre ton courage à deux mains et t'aventures sous la pluie. mais bien évidemment, tu es trempée au bout de quelques secondes sous l'eau. tu soupires un peu, parviens tant bien que mal jusqu'à l'appartement ou habite le brun. tu toques rapidement, te retrouves face à son regard glacé. tu te pinces les lèvres et soupires un peu. tu veux que je t'apportes un truc pour te sécher un peu ? sinon tu vas tomber malade. je veux pas que tu refiles tes microbes au petit. tu ne peux t'empêcher de renifler un peu à ses mots. je veux bien. tu souffles doucement, voix fluette que tu sens légèrement tremblante. mason - qui a du entendre ta voix - arrive dans l'entrée, courant un peu comme il le peut. maman ! maman ! tu souris doucement et viens le serrer contre toi. mon ange. tu murmures doucement en venant caresser ses cheveux bruns un instant. c'était bien cette après-midi ? tu lui demandes, tandis qu'il hoche la tête, tout excité à l'idée de te raconter, mais surtout de retourner voir son dessin-animé préféré à la télévision. tu retiens un petit soupir et le laisses filer. tu te redresses et tournes la tête vers kenaël quand il revient. merci. tu souffles faiblement. de t'être occupé de mason aussi. tu ajoutes en secouant un peu la tête. tu lui as un peu demandé au dernier moment, t'avais personne d'autre pour le garder et ... ouai, non, tu voulais pas l'emmener avec toi à une réunion avec ton boss ... tu fermes les yeux un instant et secoues la tête, éloignant ses pensées de ton esprit.

Invité

( after the storm )

“ je veux bien.”

Te répond simplement la jeune femme. Tu regardes ensuite le petit garçon qui court en direction de sa mère, tu les regardes l’histoire de quelques secondes avant de te diriger vers la petite salle de bain. cherchant donc une serviette pour qu’elle puisse essuyer ses cheveux qui goutte, tu passes également par ta chambre en soupirant légèrement, attrapant l’un de tes sweet épais et tu reviens dans le salon. Mason est de nouveau installé confortablement dans le canapé pour regarder son animé avec son gâteau dans la main. Un sourire sur le coin des lèvres, tu le perd en quelques secondes lorsque tu regardes la jeune femme blonde. Tu sens le sang bouillir dans tes veines, si tu pouvais tu lui hurlerais dessus un tas de chose, tu as envie de lui faire regretter ce qu’elle t’a fait. Mais tu en es incapable pour plusieurs raisons : déjà il y a le petit. Tu ne voudrais pas qu’il entende certaines choses qui dépasserait le stade de ta pensée. Mais aussi parce que tu en es incapable, tu as beau te convaincre du contraire tu l’aimes encore. Pinçant discrètement ta lèvre à cette pensée, tu pousses un nouveau soupire en lui tendant dans un premier temps la serviette

“ tiens, pour tes cheveux.”

Puis tu lui donnes le sweet. Tu n’es pas un connard, du moins pas tout le temps et pas avec tout le monde. Et là il fait clairement un peu froid dans l’appartement, donc elle risque de tomber malade.

“ Mets ça avant d’attraper froid.”

Dis-tu froidement avant de ranger un peu le bordel autour de toi. Disons qu’un enfant, même aussi sage que Mason ça laisse traîner un tas de chose. Tu ranges les voitures, les dessins et les autres jouets que tu réunis dans un sac. Tu gardes quelques unes de ses affaires dans ta chambre pour quand il vient comme ça de temps en temps. Tu relèves la tête en entendant la jeune femme.

“merci. de t'être occupé de mason aussi.”

Un sourire moqueur, tu hausses légèrement des épaules en la toisant de haut en bas lâchant cynique.

“ c’est mon fils après tout, j’allais pas te laisser le confier à n’importe qui. J’ai deux ans a rattrapé avec lui je te rappelles.”

et hop un petit pique au passage histoire de lui rappeler ce qu’elle lui a fait.

( Pando )

Invité

t'aurais clairement préférée que la pluie ne soit pas de la partie. tu aurais pu récupérer mason et partir aussi vite que tu es arrivée. mais, non. il pleut des trombes et, hors de question de mettre ton fils là-dessous. t'es bien assez trempée comme ça. tu retiens un soupir et observes kenaël s'éloigner, sans doute vers sa chambre ou un quelque chose dans le genre. ton fils vient rapidement te voir, mais se désintéresse de toi quand il se souvient de la présence des dessins-animés. tu essayes de faire en sorte qu'il n'en regarde pas trop, et qu'il soit habitué à manger à table - même le goûter, mais bon, pour une fois, il peut bien prendre le goûter devant la télévision. un petit soupir manque de s'échapper de tes lèvres et tu restes plantée là, comme une idiote, au beau milieu de l'entrée de l'appartement. tes cheveux et tes vêtements sont trempés, t'as froid. tu te mords l'intérieur de la joue et croises doucement tes bras contre ta poitrine, essayant de te réchauffer comme tu peux. tu aimerais être partout, sauf ici. tu retiens un soupir. c'est pourtant pour lui que tu es revenue. et dans un autre temps, tu trouves la réaction du brun totalement légitime. tu as foutu le camp du jour au lendemain et tu reviens deux ans plus tard avec un gamin sous le bras. tiens, pour tes cheveux. tu sors de tes pensées, manque de sursauter tandis que le brun est face à toi. tu récupères la serviette et tu viens éponger tes cheveux, avant de les frictionner un peu pour les sécher. mais ça ne sert pas à grand chose. tu soupires faiblement, à nouveau. mets ça avant d'attraper froid. tu récupères le pull qu'il te tend et tu viens rapidement l'enfiler. il est bien trop large et, merde, ça te rappelle tellement de soirée passées dans les bras de kenaël, à lui piquer ses t-shirts et ses sweat pour avoir un peu moins froid. tu serres le tissu contre toi, fermes les yeux un instant et essayes de ne pas craquer face à son ton froid. tu avances un peu dans l'appartement, le remerciant finalement. tu relèves la tête vers le brun. c'est mon fils après tout, j'allais pas te laisser le confier à n'importe qui. j'ai deux ans à rattraper avec lui je te rappelle. et ça fait mal. comme à chaque fois qu'il te lance des piques. ça te brise un peu plus et tu viens secouer la tête de gauche à droite. fils que tu n'aurais pu ne jamais connaître si j'en avais décidé autrement, kenaël. tu souffles, lasses, épuisée. tu fermes les yeux un instant. j'ai fais ça pour toi. regarde-moi dans les yeux et ose me dire qu'il y a deux ans, t'étais près à devenir père. que tu te serais pas barré de peur. tu souffles en relevant la tête pour soutenir ses prunelles océans. t'as aucune idée de la réponse, en réalité. t'as juste eu peur qu'il parte, alors tu as préférée le faire la première. j'ai conscience de mes conneries. que j'suis rien qu'une conne. mais j'veux juste essayer de rattraper tout ça. tu ajoutes faiblement. tu lui laisses tout le temps qu'il veut avec son fils. tu lui fais confiance. t'es revenue, tout simplement. qu'est-ce qu'il veut de plus ? t'es complètement perdue.

Invité

( after the storm )

Tu la regarde enfiler le sweat que tu lui as apporté et ton coeur loupa un battement durant quelques secondes. Ce n’est pas grand chose, un simple vêtement, mais la voir ainsi te rappelle bien des souvenirs. Tu la revois pendant des soirées dans ta chambre où elle était calée entre tes bras, où vous riez de tout et n’importe quoi. Quand elle avait froid et qu’elle te piquait tes pulls et autres fringues. Ouais ça en fait des souvenirs qui sont bien douloureux et pourtant plaisant aussi d’un côté. Cependant tu ne montres rien, ton visage est toujours aussi fermés face à elle. Tu ne veux pas lui donner la moindre opportunité de voir qu’elle te manque, ce serait bien trop facile. Tu soupires à ton tour en détournant le regard balayant la pièce du regard, cherchant autre chose à fixer pour détourner ton attention de ses images. Finalement, tu regardes dehors : il pleut, de plus en plus fort. Le vent souffle également. Ouais un temps de merde qui risque de te bloquer ici avec la blonde pendant un moment, mais tu ne peux décidément pas la jeter dehors. Il y a Mason et tu ne voudras pas lui faire subir le mauvais temps, le petit n’a rien demander à vos querelles ridicules.

“ j'ai fais ça pour toi. regarde-moi dans les yeux et ose me dire qu'il y a deux ans, t'étais près à devenir père. que tu te serais pas barré de peur.”

Tournant la tête face à ses mots, tu ne peux t’empêcher d’avoir un léger ricanement. La fixant d’un air froid et presque mauvais dans le fond.

“ Tu sais Barbara, j’étais amoureux de toi, à l’époque. J’aurais été prêt à tout. J’ai bien supporté pendant plus d’un an que tu me caches à tes parents. Alors oui j’aurais été prêt à t’aider, j’aurais été là pour toi si tu me l’avais dis.”

dis-tu d’un ton pleins de reproches. Finalement tu soupires lourdement en secouant la tête et reprend d’un voix méprisante envers la blondinette.

“ Mais tu as préféré fuir comme une lâche, et par-dessus le marché en me mentant que tu avais rencontré quelqu’un d’autre ou je ne sais quoi. Donc je confirmes tu as été bien conne d’agir de cette façon.”

Tu te rapproches légèrement de la jeune femme. Tu es plus grand, au moins une tête facilement. Tu plantes ton regard clair dans le sien, si tu n’éprouvais pas autant de haine, si tu ne lui en voulais pas tant que ça, tu aurais pus l’embrasser. Mais non, il ne faut pas que tu craques, pas maintenant. Ce serait bien trop facile.

“ Saches une chose, tu ne pourras jamais réparer ou rattraper l’erreur que tu as commise il y a deux ans. Je ne suis pas prêt de te pardonner d’être parti. De m'avoir mentit, pris pour un con. Et encore moins de m’avoir caché l’existence de mon fils pendant deux ans.”

rajoutes-tu d’une voix claquante et froid. Tu veux qu’elle comprenne à quel point tu as souffert de son départ précipité, de ses mensonges.

( Pando )

Invité

tu te pinces les lèvres, viens glisser tes doigts dans tes cheveux humides pour les repousser de ton visage. un soupir s'échappe de tes lippes, tu tournes légèrement la tête en direction du salon, ou mason est toujours tranquillement en train de regarder les dessins-animés. il n'a aucune idée de ce qu'il est en train de se passer, et c'est sans doute mieux comme ça. c'est déjà bien assez compliqué comme situation. tu aurais aimé qu'il connaisse son papa depuis le début. vraiment, tu aurais voulu que ça se passe autrement. tu fermes les yeux un instant, avant de relever la tête vers le brun, affrontant son regard malgré cette envie de tout laisser tomber. tu sais barbara, j'étais amoureux de toi, à l'époque. j'aurais été prêt à tout. j'ai bien supporté pendant plus d'un an que tu me caches à tes parents. alors oui j'aurais été prêt à t'aider, j'aurais été là pour toi si tu me l'avais dit. tu détournes le regard un instant et fermes les yeux quelques instants. mais tu as préféré fuir comme une lâche, et par-dessus le marché en me mentant que tu avais rencontré quelqu'un d'autre ou je ne sais quoi. donc je confirme, tu as été bien conne d'agir de cette façon. tu soupires un peu quand il se rapproche de toi. tu serres son pull contre ton corps. ton point d'accroche. tu fermes les yeux un instant et l'observes quelques secondes. sache une chose, tu ne pourras jamais réparer ou rattraper l'erreur que tu as commise il y a deux ans. je ne suis pas prêt de te pardonner d'être partie. de m'avoir menti, pris pour un con. et encore moins de m'avoir caché l'existence de mon fils pendant deux ans. tu plantes tes dents dans ta lèvre inférieure, lutte fortement contre un semblant de sanglot qui noue ta gorge. tu secoues faiblement la tête. moi je t'aime encore. tu te contentes de répondre en l'observant, te détournant un peu du brun. t'as pas le droit de remettre sur le tapis le fais que j'ai pas voulu te présenter. parce que t'as bien vu comment ça a tourné. t'as bien vu la réaction de mon père quand il a su que sa fille était avec quelqu'un à la peau matte. un mec sortit de nul part. tu sais très bien que je voulais pas te présenter pour éviter tout ça. tu souffles en secouant la tête de gauche à droite. pour le reste, t'as aucune excuse valable.
pauvre conne.

Invité

( after the storm )

Peut-être que lui hurler dessus tout ce que tu as sur le coeur, tout ce que tu as endossé et mis de côté pendant ses deux ans d’absences t’aiderais à te sentir mieux ? Tu en doutes sérieusement. Tu ne sais pas vraiment si elle comprend à quel point elle t’a blessé le jour où elle est partit. Le jour où elle t’a laissé comme un con dans ton appartement, heureusement tu as pus compter sur tes colocataires à ce moment là. Tu n’as pas pleurer, non toi tu ne pleurs pas. Mais par contre ta chambre et les murs s’en souviennent encore de cette rage que tu as eus besoin de défouler ce même soir. Et le barman du bar se souvient encore de toi très certainement. Chassant ses pensées de ton esprit, ton regard cruel et froid se pose sur la jeune femme. Ses cheveux sont encore entrain de goutter sur le pull et sur le sol, tu vois son regard si pétillant autre fois, terne aujourd’hui. Tu entends bien qu’elle s’en veut de tout ça, mais tu ne peux pas lui pardonner. Pas maintenant. Tu es un homme, tu es trop fier pour ça ! Inspirant grandement, tu bascules ton attention sur le petit garçon qui lui est tout sourire devant les personnages de son dessin animé. Heureusement il ne vous écoute pas, il ne voit pas la scène à quel point déchirante se passe non plus de lui. Tu n’as pas envie de lui faire subire la même chose que tu as vécus enfant, une vie de misère au sein d’une famille brisée. Non tu n’en as pas envie, mais comment faire autrement dans l’état des choses actuels ?

“ moi je t'aime encore.”

Quand elle prononce ses quelques mots, ton coeur s’emballe et tu la regardes. Tu pourrais là tout de suite tout oublier, la pardonner, l’embrasser et lui dire à quel point elle t’a manqué. Seulement non, tu es Kenaël Hamilton, tu ne peux pas, tu n’as pas le droit de laissez une fille te manipuler et te rendre aussi faible, fragile qu’une feuille. Tu la scrutes intensément du regard, l’air cynique tu lui répond sans état d’âme

“ Je ne ressens plus rien pour toi Barbara. Si ce n’est peut-être que du mépris pour ton comportement. Je ne te pensais vraiment pas comme ça.”

Mensonge encore et encore. Bien sûr que non tu ne la méprise pas, mais tu préfères lui faire croire et le croire toi même. Disons que tu penses que ça t’éviteras de souffrir dans l’avenir. Cependant oui, elle t’a énormément déçu par son comportement. Puis elle parle de nouveau de ses parents. Tu n’en peux plus, tu bouillonnes de colère. Tu souffles pour ne pas cacher ton agacement et la regarde d’un air électrique, foudroyant de rage.

“ Je ne te parles de tes parents Barbara ! Je te l’avais dit à l’époque que je comprenais. Je sais que ton père ne pourra jamais m’accepter parce que je suis matte. Sauf que tu peux aussi comprendre que j’en avais marre de vivre notre relation caché ! Tu étais toujours dans la peur de te faire découvrir ! Je voulais bien plus que ça avec toi !”

Grognes-tu en haussant la voix à chaque mot. A l’époque vous étiez jeune c’est vrai, mais oui tu avais imaginé un tas de chose avec la blonde. C’était la première fois que tu étais amoureux et tu savais que c’était elle et personnes d’autres. Et encore plus aujourd’hui tu sais qu’aucune femme n’arrivera à te faire ressentir ce qu’il y avait entre elle et toi.

“ Enfin ce n’est pas la peine de revenir sur le sujet. Tu as toujours eu un comportement… de lâche. Ce n’est pas demain la veille que ça va changer visiblement.”

Lâches-tu de nouveau d’un ton cassant. Sauf que cette fois tu tournes les talons pour t’éloigner de la jeune femme. Tu n’avais pas envie de lui faire face pour éviter tout ça. Et tu ne souhaites pas que ça s’empire, mais tu te sens sur le point d’imploser.

( Pando )

Invité

tout effacer. revenir en arrière. lui souffler qu'il va être papa et continuer le chemin à trois. tu fermes les yeux un instant, tu en as rêvé, de cette nuit. tu te pinces les lèvres un instant, encaisses mot après mot du brun. tu comprends sa colère. elle est plus que légitime. tu serres le pull contre toi, entre tes doigts fins et sans doute un peu trop fragiles. je ne ressens plus rien pour toi barbara. si ce n'est peut-être que du mépris pour ton comportement. je ne te pensais vraiment pas comme ça. tu fermes les yeux. tu sais qu'il veut te faire mal. et il y arrive. bien trop facilement. il te brise petit à petit, kenaël. tu te pinces les lèvres un instant et secoues la tête de gauche à droite, clignant plusieurs fois des yeux pour chasser les larmes qui y menacent. je ne te parles pas de tes parents barbara ! je te l'avais dit à l'époque que je comprenais. je sais que ton père ne pourra jamais m'accepter parce que je suis matte. sauf que tu peux aussi comprendre que j'en avais marre de vivre notre relation cachée tu étais toujours dans la peur de te faire découvrir ! je voulais bien que ça avec toi. tu te pinces les lèvres et fermes les yeux une nouvelle fois. ne pas craquer, rester forte pour mason. il ne comprendrait pas de voir sa maman pleurer. enfin ce n'est pas la peine de revenir sur le sujet. tu as toujours eu un comportement ... de lâche. ce n'est pas demain la veille que ça va changer visiblement. et tu restes la, statique, alors qu'il s'éloigne de toi. tes yeux s'embuent de larmes que tu n'arrives plus à retenir. pas cette fois. pas après cette phrase-là. tu tournes la tête vers mason, qui n'écoute même pas votre conversation, et tu hâtes tes pas, bouscules kenaël au passage, tandis que tu te diriges vers la salle de bain, laissant la porte se fermer derrière toi, t'écroulant rapidement sur le sol, les larmes coulant rapidement sur tes joues, tandis que tu trembles doucement de froid. et de colère, contre toi-même. t'as tout foutue en l'air. tu fermes les yeux, secoues légèrement la tête et prends une petite inspiration en essayant de te calmer. tu récupères ton téléphone dans ton sac, et envoies un message à ton frère pour lui demander de venir vous chercher, avec mason. tu te relèves, les jambes tremblantes. ta propre image dans le miroir te dégoûte, tandis que tu viens asperger doucement ton visage d'eau chaude. tes yeux sont gonflés de larmes, quand tu te retrouves de nouveau face au brun. mon frère va venir nous chercher. t'auras pas à me supporter bien longtemps encore. tu murmures faiblement, incapable de relever la tête de tes mains, tandis que tu viens jouer avec une de tes bagues, te retenant de craquer à nouveau.

Invité

( after the storm )

C’est moche, vraiment. Tu te détestes à l’instant même tu as vu ses yeux s'embuer de tristesse et encore plus lorsque la blondinette t’a bousculé pour s’enfuir s’enfermer dans la petite salle de bain. Et merde. Tu as fais le con, encore. Tu as voulu jouer les plus forts, lui faire ressentir toute cette haine accumulé pendant ses deux années. Ouais ton but était de la blesser, de la faire souffrir autant que toi tu as souffert. Mais la voir dans cet état te rend… Lamentable. Tu n’as jamais aimé la voir ainsi, quand vous étiez ensemble tu ne supportais pas la voir pleurer, tu ne supportais pas le voir mal. Et maintenant la voir ainsi, par ta faute, c’est pire. Tu pinces tes lèvres, et en allant dans la cuisine tu donnes un coup de poing en direction du mur. Pas assez fort pour te faire mal, pas assez non plus pour te soulager de ce que tu as fais. Pourquoi ? Pourquoi agis-tu ainsi ? C’est plus fort que toi. Tu n’arrives pas à contrôler tes mots et ton comportement. Tu soupires lourdement en revenant dans le salon alors que tu croises le regard du petit qui semble tiré de sa rêverie enfantine, il te regarde sans comprendre. Tu lui souris faiblement alors que la porte de la salle de bain se déverrouille au bout de quelques minutes. Tu n’oses pas la regarder réellement, cependant tu entends bien ce qu’elle te dit et tu la vois jouer avec la bague. Ouais cette bague que tu lui avais offert avec ses maigres économies de l’époque. Tu as un faible sourire en te le rappelant. Mason se lève de nouveau du canapé en s’approchant de la jeune femme, il semble … peu content de partir si vite de l’appartement. Il la regarde avec des grands yeux presque larmoyant, et ne comprenant pas l’état de sa maman.

Une fois encore, tu as le coeur qui se serre à cette vue. Tu souffles en passant une main sur ton visage et marmonnes entre tes dents.

“ Je suis désolé.”

Pas besoin d’en rajouter plus. Oui tu lui en veux, oui tu veux la faire souffrir. Mais pas la mettre dans des états pareil. Tu joues aux cons et tu finiras par t’en mordre sérieusement les doigts. Tu la regarde, elle et le petit. Si tu pouvais, tu t'approcherais de la jeune femme pour lui sécher ses larmes, essuyer les traces de son visage, mais tu ne le fais pas. Tu restes là face à elle, la regardant dans le pull trop grand. Puis ton regard se porte sur le petit Mason toujours accroché aux jambes de la jeune femme. Ce dernier à son tour marmonne peu content.

“ J’ai pas envie de partir…”

Tu souris légèrement en s'abaissant pour que Mason vienne à toi. Tu lui prend doucement les mains, le regardant avec des yeux luisant d’un amour paternel. Tu ne le connais pas depuis longtemps ce petit, pourtant tu l’aimes. Tu t’es très vite attaché à ce petit bout de chou qui te ressemble beaucoup trop.

“ T’en fais pas Mason, tu reviendras vite.”

( Pando )

Invité

si tu avais su, tu aurais simplement demandé à kenaël de garder mason un peu plus longtemps, le temps que la pluie se calme, que tu puisses venir le chercher sans te retrouver coincée dans cet appartement, avec comme seule envie de fuir le plus loin possible. mais non, tu te retrouves simplement en train d'essayer de contrôler les sanglots qui secouent tes épaules, parce que c'est trop, définitivement trop pour toi. tu fermes les yeux, peine à reprendre tes esprits, mais y arrive finalement. tu déglutis doucement et viens t'asperger le visage d'un peu d'eau, pour retirer ton maquillage qui a commencé à couler, mais aussi pour ne pas sortir comme ça. ça se voit pourquoi à des kilomètres, que tu viens de pleurer. tu retournes en direction de la petite pièce à vivre, avec la confirmation de ton frère qu'il arrive. je suis désolé. tu secoues légèrement la tête, fuyant un peu le regard du brun. et tu ne prends même pas la peine de répondre, la voix nouée. tu te mords l'intérieur de la joue quand mason arrive doucement, ses grands yeux bleus relevés vers toi. tu le laisses venir dans tes jambes, et tes doigts glissent dans ses cheveux. j'ai pas envie de partir ... tu fermes les yeux un instant et essuies doucement ton visage. tu sais pas quoi lui dire, à ton fils. t'en fais pas mason, tu reviendras vite. tu soupires un peu, avant de te baisser à ton tour au niveau du garçon. maman est fatiguée trésor, tu sais ça. tu murmures doucement en serrant ton fils dans tes bras, caressant doucement son dos. triste ? qu'il souffle simplement en désignant tes yeux humides encore. tu secoues doucement la tête de gauche à droite. non. tu observes doucement mason. c'est comme toi quand tu es fatigué, tu sais. et que tu pleures parce que ton corps a besoin de dodo. maman c'est pareil. tu expliques avec des mots simples. il comprend beaucoup de choses, mason, pour un enfant de deux ans. ça t'émerveilles un peu plus chaque jour. tu ébouriffes doucement ses cheveux avant de te redresser. tu te mords l'intérieur de la joue et serres le pull de kenaël contre toi. je vais le laver. je te le rapporterais. tu souffles. au fond, t'es encore complètement gelée. et t'as juste envie de pouvoir dormir dedans, mais ça, tu ne l'avoueras sans doute pas.

Invité

( after the storm )

Vraiment tu te sens comme un con devant cette situation. Tu ne sais pas ce qui t’a pris à la blesser de cette façon ! Bien sûr que tu l’aimes encore, mais tu as tellement de rancoeur vis-à-vis de tout ça que c’était plus fort que toi. Si seulement elle savait que la seule envie que tu as c’est de la prendre dans tes bras et de la réconforter. De lui dire que tout ça, ce n’est pas grave, que tout ça fait partit du passé, que tu es passé à autre chose. Sauf que ce n’est pas le cas. Tu n’arrives pas à lui pardonner intérieurement, elle t’a prise pour un con, elle t’a fait tourner en bourrique et ça pendant deux ans. Elle ne se rend peut-être pas compte, elle n’a sans doute pas conscience que pendant ses deux ans tu t’es demandé quel était l’erreur que tu avais commise pour la perdre. Qu’est-ce que tu avais fais de si mal pour qu’elle sous entende être allé voir ailleurs. Pour que finalement tout ça ne soit qu’un mensonge pour cacher une vérité plus impressionnante encore. Tu aurais simplement aimé être là pendant la grossesse, l’accouchement. Ouais tu n’avais pas grand chose à lui offrir, parce que toi tu es l’enfant qu’à grandit dans les mauvais quartier. Toi tu es le gamin avec une situation familiale qui a toujours été compliqué. Mais tu voulais lui offrir une vie de princesse à la hauteur de tes moyens. Tu la regarde, puis le petit. Une boule se forme dans ta gorge en le voyant si triste de voir sa mère dans un état pareil. Tout est de ta faute, imbécile. Tu pinces encore tes lèvres et relèves légèrement la tête en l’écoutant parler du sweat. Tu secoues alors légèrement la tête négativement en soupirant.

“ Non non tu peux le garder.”

dis-tu simplement. Dans un sens, tu te dis qu’elle aura toujours une de tes affaires. Qu’elle ne pourra t’oublier ainsi. Bon c’est même impossible qu’elle t’oublie vu qu’il y a le petit Mason. Vous aurez toujours un lien qu’elle le veuille, ou que tu le veuilles ou non. Tu soupires de nouveau discrètement en tournant les talons venant simplement ranger tes affaires de boulots sans savoir quoi dire d’autre à la jeune femme. Finalement tu demandes d’une voix neutre.

“ Tu veux boire un truc pour te réchauffer avant de partir ?”

( Pando )

Invité

tu as l'impression qu'il se rend peu à peu compte que ses paroles ont été plus que blessantes. tu soupires un peu, fermes les yeux et essayes d'expliquer la situation à mason, qui ne comprend évidemment pas pourquoi tu as les yeux rouges et gonflés de larmes. alors oui, tu déformes un peu la vérité, et en même temps, ce n'est pas tant un mensonge que ça. tu te mords l'intérieur de la joue et secoues légèrement la tête en venant serrer le petit garçon contre toi un instant, te relevant en le gardant dans tes bras, tandis qu'il vient cacher sa tête dans ton cou. non non tu peux le garder. tu fronces légèrement les sourcils à ses mots et te pinces les lèvres de longues secondes. je vais le laver et je te le rendrais. tu répètes, ta langue claquant contre ton palet. tu ne veux pas qu'il ait l'impression que t'as envie de garder ses fringues, même si t'en crèves d'envie. de toute manière, tu as embarqué un de ses t-shirt avec toi il y a deux ans et, même si ça fait longtemps que son odeur a disparu du vêtement, il lui appartenait et tu dors toujours dedans à l'heure actuelle. un soupir s'échappe de tes lippes. tu veux boire un truc pour te réchauffer avant de partir ? tu te mords l'intérieur de la joue et soupires un peu. non, merci. tu souffles simplement, ton frère ne devrait pas arriver. et quand tu reçois un message, tu récupères ton portable pour demander à ton frangin de monter récupérer mason. mason tu dit au revoir. tu laisses l'enfant s'échapper de tes bras pour saluer son père, et tu retiens un petit soupir. tu t'éloignes un peu et ouvre la porte pour laisser ton fils rejoindre son oncle, et tu indiques que tu arrives dans cinq minutes. tu observes ton frangin descendre vers la voiture et tu te retournes dans l'appartement, te retrouvant face à kenaël. t'es vraiment devenu un connard. tu lâches, maintenant que le petit n'est plus là. tu serres les poings et ta main tremble légèrement. je sais même plus si j'peux te laisser mason, si tu vas pas vouloir le monter contre moi quand il sera en âge de comprendre. tu ajoutes, sur tes gardes. non, tu sais pas. t'es un peu parano, aussi, sans doute. tu soupires un peu et fermes les yeux. qui sait ce qu'il peut lui dire, au gamin. et j'sais que t'essayes de me le faire payer. tu souffles. et, franchement, si tu cherches à m'filer des idées noirs et des envies de tout foutre en l'air, tu commences sérieusement à y arriver. j'ai bien trop de trucs à gérer dans ma vie merdique, pas besoin de tes leçons de morale à deux balles en plus. mason s'est passé de la présence de son père pendant deux ans, il peut continuer à le faire. tu siffles.

Invité

( after the storm )

Tu t’es trop emporté sur la jeune femme et tu le ressens. Tu t’en veux vraiment, tu essayes donc intérieurement de te calmer, tu veux même arranger les choses. Sauf que tu ne te rends pas compte à quel point tes mots étaient aussi aiguisés que des couteaux et que la jeune femme l’a vraiment mal prit. Tu la regarde et l’entend insister sur le fait qu’elle te rendra ton sweat. Ok, tu n’insistes pas, tu hausses simplement des épaules en soupirant discrètement entre tes lèvres. Commençant donc à te retourner pour te diriger vers la cuisine, tu te dis qu’avec une boisson chaude, ou quelques choses tout court ça ira mieux. Pour vous deux, mais le frère de la jeune femme arrive entre temps. Elle relâche le petit Mason qui vient rapidement jusqu’à toi, tu t’abaisses et avec un sourire simple tu prends le petit garçon dans tes bras, ça te fait toujours beaucoup de peine quand il te quitte. Tu ne sais pas trop quand est-ce que tu pourras le revoir, rapidement tu l’espères. Tu regardes Barb’ ouvrir la porte, puis tu fronces les sourcils lorsqu’elle se tourne de nouveau vers toi. Tu pensais qu’elle allait partir en courant a peine qu’il serait arrivé. Tu manques de t’étouffer à sa première phrase et tu sens même ton coeur se serrer à ses mots. Un connard ? Ouais non y'a pas meilleur mot pour décrire le comportement que tu as eus. Mais la suite n’arrange pas les choses. Quand elle aborde l’idée de ne plus te confier Mason, tu serres à ton tour les poings et ton visage se durcit dans les traits. A la fin de sa phrase, tu t’approches d’elle. Tu as les yeux brillants, tu as envie d’exploser sur la jeune femme.

“ Ouais je veux te le faire payer Barbara ! Est-ce que tu t’es mis à ma place juste l’instant d’une seconde ?! Tu t’es barré comme ça ! J’étais prêt à tout pour toi ! Tu m’as menti du début à la fin ! Donc ouais je t’en veux ! J’aimerais pouvoir te dire que tout ça c’est rien, que c’est du passé ! Je n’y arrives pas ! Putain j’étais amoureux de toi !”

Lâches-tu en haussant le ton. Tu la toise du regard et tu t’éloignes légèrement en tremblant des mains. Tu pinces ta lèvre, tu as envie de taper quelques choses. Encore. Tu en as besoin, tu as besoin de détruire quelques choses de matériel avant de t’emporter trop vite.

“ Ose me menacez de me reprendre mon fils une seule fois Barbara. Et ça se finira très mal. Je tiens encore énormément à toi et j'ai pas envie qu'il t'arrive quoi que ce soit. Mais si tu veux vraiment que je me montres pour le pire des connards, va s’y continue comme ça.”

Siffles-tu froidement sans même lui adresser un regard avant d’aller dans ta chambre et de claquer avec violence la porte dans ton dos.

( Pando )

» Heartless ¤ Barbie